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Lvlc-6

\centerline{III}

mines presque intactes et dont il est possible
de tirer de grandes richesses historiques et phi-
losophiques.» (I).

Le dialecte languedocien parlé dans nos con-
trées, ne paraît pas une voie bien sûre pour
que l'on puisse, en la suivant, conserver l'es-
poir d'arriver à un résultat important. Néan-
moins, cette voie, nous l'avons parcourue avec
patience, dans la ferme persuasion que la
Providence Divine dirigerait nos pas et nous
permettrait d'atteindre au but de nos efforts.
Lorsque le flambeau que nous cherchions
avec anxiété, s'est montré à nos yeux, son
premier rayon est tombé sur le nom des Tec-
tosages, et ce rayon nous a ébloui.Il était né-
cessaire toutefois de ne pas se livrer pleinement
à l'imagination, et dans l'intention de nous
convaincre nous-même de la réalité de cette
lumière, propre à éclairer les temps gaulois,
nous avons tenté de la faire réfléchir par les
miroirs des langues hébraïque, punique, bas-
que et celtique. Le résultat nous a paru sérieux,
et avant de nous servir du langage des Tecto-
sages pour expliquer la signification des monu-

(1) Soirées de Saint-Pétersbourg, 2e entretien.

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