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Lvlc-312

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tement où les voyageurs s'installaient pour prendre du repos dans l'hôtellerie de la Mataline, était donc couvert de
nattes. Peut-on imaginer que ce fut là un fait isolé et particulier à une maison bâtie sur une montagne, dans un pays
d'ailleurs fort pauvre et peu fréquenté des voyageurs ? C'est
plutôt l'indication exacte de l'usage des nattes et des
paillassons pour le repos de la nuit dans les demeures de
nos ancêtres, les bancs et les sièges adossés aux murailles
servant seulement pour les repas.
Les Celtes, doués d'une nature généreuse, n'étaient |point
enclins au vol et au brigandage, et ils étaient peu nombreux
ceux qui se rendaient coupables de pareils méfaits. Du
reste, la justice était prompte et sévère, et le Fangallots des
Redones – to faint (fént) disparaître, – Gallows (Galleuce),
potence, gibet, – rappelait aux habitants de la région, que la
pendaison était la juste punition des criminels.
Les noms des divers terrains, dans le cromleck de
Rennes-les-Bains, n'évoquent point le souvenir des funérailles celtiques, parce qu'elles sont déjà écrites dans le
pays des Sordes, à Caucoliberis et Illiberis. Jules César en
loue la magnificence extrême. La croyance inaltérée à la
vérité de l'immortalité de l'âme, conduisait les Celtes à déployer une grande pompe religieuse dans les