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Lvlc-303

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II
NOURRITURE DES CELTES. BOISSONS GAULOISES

Les Gaulois, au rapport de certains historiens,
se nourrissaient des fruits de la chasse et de la
pêche, auxquels ils ajoutaient les glands du chêne
et probablement aussi les faînes du hêtre : ils ne
cultivèrent le blé, que lorsque les Phéniciens l'eu-
rent importé dans l'Occident.
Il serait, croyons-nous, impossible de prouver
de pareilles allégations. Les Celtes venaient de
l'Asie-Mineure, où le blé, n'était, certes, point in-
connu : leurs communications avec l'Orient
étaient continuelles par le flot des nouvelles peu-
plades se dirigeant sans cesse vers le soleil cou-
chant : le Neimheid, ce corps savant qui gouver-
nait la marche de la migration Celtique, était, en
entier, composé de Druides, ce que César n'infirme
pas lorsqu'il écrit : « On pense que l'institution
druidique trouvée en l'île de Bretagne a été de
« là transportée dans la Gaule. » (1) Est-il admissi-
ble que l'intègre Neimheid, le distributeur du blé,
l'aliment essentiel, ait eu la hardiesse de donner
aux ménirs, dolmens et cromlecks leurs noms par-
ticuliers et distinctifs, pendant que les Gaulois
avaient seulement des glands et des faînes pour
remplacer le blé et le pain ? Les glands du chêne
(1) De bell. Gall. lib. VI. 13.

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