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Lvlc-299

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des sources thermales ; elles étaient bâties sur la pente du
terrain nommé les Artigues, – hearth (harth), foyer, – to
eke (ike), perfectionner –.
Le terme de tribé, – tribe (traïbe), tribu, peuplade – ; désignant un terrain situé au sud de Montferrand, témoigne
bien que le gros de la population habitait le vallon dans lequel coule le ruisseau de la Coume. Le ruisseau d'Alby, –
hall, habitation, – by (baï) à côté –, qui se déverse dans celui de la Coume, traversait le village gaulois. Les Celtes
profitaient de la déclivité des pentes pour construire en partie dans le sol leurs maisons, auxquelles ils donnaient la
forme ronde. Elles étaient, disent les auteurs, fort spacieuses, bâties en bois et en terre, couvertes de chaume ou
de paille hachée et pétrie dans l'argile.
Il est bien possible que les maisons les plus pauvres
fussent ainsi couvertes, mais il nous est difficile de croire
que les Gaulois ne connussent point l'usage des tuiles, dont
ils nous ont laissé le nom dans rajole, – rash, éruption, et
en dialecte languedocien, écoulement, – hole, petit logement –, qui désigne aujourd'hui la brique.
Tout près des Artigues et au dessus du Bugat, une partie
du terrain porte le nom de