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« M. l'abbé Chevalier, rendant compte de cette curieuse
« trouvaille à l'Académie des sciences de Paris, écrivait :
« « On ne peut faire un pas sans marcher sur un de ces
« objets. »
« Les ateliers du Grand-Pressigny présentent une assez
« grande variété d'instruments. On y voit des haches à tous
« les degrés de la mise en oeuvre, depuis l'ébauche la plus
« grossière jusqu'à l'arme parfaitement polie. On y voit aussi « de longs éclats, ou des silex couteaux, enlevés d'un
seul « coup avec une habileté surprenante.
« Une étrange objection a été élevée contre l'ancienneté
« des haches, des couteaux et armes de Pressigny. M. « Eugène Robert a prétendu que ces silex n'étaient autre « chose
que des masses siliceuses ayant servi à la fin du « dernier
siècle, et surtout au commencement du siècle « actuel, à la
fabrication des pierres à fusil ! M. l'abbé « Bourgeois, M.
Penguilly l'Haridon et M. John Evans n'ont « pas eu beaucoup de peine à démontrer le peu de « fondement d'une
telle critique. Dans le département de « Loir-et-Cher, où
l'industrie de la pierre à fusil existe « encore, les résidus de
la fabrication ne ressemblent en « aucune façon au nuclei
de Pressigny ; ils sont beaucoup « moins volumineux, et ne
présentent pas les mêmes formes « constantes et régulières.
En outre, ils ne sont jamais « retaillés sur les