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Lvlc-263

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vait pas cependant souffert d'altération dans les enseignements du Neimheid ; il est certain que si l'erreur était venue
du corps druidique, la pratique des sacrifices humains aurait été gravée dans les noms celtiques comme les autres
croyances reçues. Même au temps de la décadence, le
Neimheid ne discontinuait pas son oeuvre, en imposant des
dénominations nouvelles en rapport avec les connaissances
ou les erreurs apportées par les étrangers, et néanmoins la
savante société, s'inspirant des véritables traditions, s'est refusée à écrire ces abominations sacrilèges sur la terre gauloise. Nous avons vainement recherché dans la composition
de tous les mots celtiques qu'il nous a été possible de
connaître, une preuve vraisemblable, une probabilité quelconque de la vérité des récits de César sur les sacrifices humains dans les Gaules ; mais nos tentatives infructueuses
nous persuadent que le Neimheid n'a point laissé à a la postérité le souvenir de ces odieuses pratiques qui n'existaient
peut-être pas, ou qui étaient fondées sur l'erreur populaire
et non point sur les vérités possédées et transmises dans
leur intégrité.
Le supplice ordinaire réservé aux criminels, est écrit sur
le sol celtique, et nous le retrouvons dans le terme Fangallots, désignant un terrain siitué à Rennes-les-Bains, dans la
pente abrupte