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Lvlc-240

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lage, et sur la face opposée, un autre écusson,
du seigneur de Rennes, accusant des différences
très grandes avec le premier. Il est inutile
d'insister sur l'assertion des habitants du
pays, par rapport à ces croix grecques,
car le nom même de Cugulhou fait la lu-
mière sur ce sujet. Ces roches sont de vrais
ménirs, mais vilains et ne présentant point la
forme ordinaire des autres pierres levées ,
to cock, relever, redresser, – ugly (eugly),
laid difforme, vilain, – to hew (hiou), tail-
ler .


A partir de Cugulhou, reparaît une assise de
roches de grès grossier, se dirigeant vers le
ruisseau du Carlat. Ce ruisseau dont les bords
sont abruptes, est rempli de blocs de pierre
qui barrent son cours et forment des chutes
multipliées. Il serait plus que difficile de tracer
un chemin carrossable longeant ce petit cours
d'eau ; nos ancêtres en ont témoigné leur chagrin
en le nommant Carlat, – car, chariot, – to
loath, détester, avoir de la répugnance –. Ils
ont construit leur chemin en suivant une autre
direction ; ce chemin existe encore ; il est pavé
de grosses pierres et bordé de ménirs avant de
déboucher sur le plateau des bruyères. Ce n'est
point là une voie romaine, mais bien un chemin
celtique, conduisant les habitants du plateau
jusqu'au centre du cromleck des Redones.

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