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Lvlc-230

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et de sand, sable ; kovesand dont on a fait Kousanus et plus
tard Couiza.
Ce coude offre, en effet, une véritable ressemblance avec
une petite baie ; il se trouve en amont du pont de Couiza
conduisant à la gare du chemin de fer. Les sables amoncelés par la Sals, à son confluent avec l'Aude, ont dû être la
cause de cette disposition particulière du cours de la rivière.
La longue rame du radelier, engagé avec son carras dans
ce coude incommode, avait bientôt raison de la difficulté,
et le train flottant poursuivait lentement son voyage jusqu'au point où il devait prendre terre.
Carcasonne était le lieu où le carras abandonnait ordinairement les eaux de l'Alder, parce que le lit devenant plus
étendu, les radeaux éprouvaient une difficulté plus grande à
flotter. Cette ville pouvait donc être un entrepôt de bois de
construction ; néanmoins, comme elle était aussi le marché
destiné à la vente des épées, des haches, fabriquées par les
Atacini, ce dernier motif a surtout pesé dans la balance du
Neimheid gaulois, et lui a valu le nom de Carcassonne,
cark, soin, souci, – axe, hache, – to own (ôn), posséder –.