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Lvlc-223

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leuse d'Hercule et de Pyrène. Le nom de la cité
de Pyrène, témoigne de la fusion des deux peu-
ples ; car il renferme le souvenir des efforts tentés
par les Celtes pour empêcher les Ibères de brûler
leurs morts, – pyre (païre), bûcher funéraire ,
– to rain (ren), réprimer, – et ce nom, par
extension, a désigné plus tard la chaîne entière
de montagnes occupée par les chasseurs d'ours.
Les efforts des Celtes ont dû être couronnés de
succès, si l'on en croit le nom de la cité Sardane
de Caucoliberis – to cock, relever, redresser,
– hall (hâull), maison, salle, – to eye (aï),
voir, – to bury, (beri), enterrer –, puisque
les habitants de cette contrée ont élevé, dans la
suite, des tombelles pour ensevelir les morts.
Illiberis, autre ville des Sardanes, ne contre-
dit point cette assertion ; il constate uniquement
la pompe que les Ibères déployaient dans les funé-
railles, highly (haïli), ambitieusement, – to
bury (beri), enterrer – ; en tenant cependant un
compte rigoureux des deux l qui se trouvent
dans Illiberis, ce nom se rattacherait alors à
celui de Caucoliberis ; car il signifierait simple-
ment une éminence construite pour une sépul-
ture, – hill, éminence, – to eye (aï) voir,
– to bury (beri) enterrer –. Une seconde cité
d'Illiberis existant chez les Aquitains, semble-
rait démontrer que les moeurs gauloises avaient

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