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\centerline{–14–} incontestés sur la rive droite du Rhin et autour\linebreak de la forêt Hercynie, c'est-à-dire, au Nord de\linebreak cette immense forêt, depuis le Rhin jusqu'à l'Oder\linebreak et peut-être même au delà; et de plus, ils possé-\linebreak daient la rive gauche du Danube qui coule\linebreak au Sud de la même forêt. César ne fixe point\linebreak l'époque des conquêtes des Tectosages; mais la\linebreak chose la plus importante à observer, c'est que\linebreak les pays situés sur le rive droite du Rhin et\linebreak conquis sur les Germains, leur ont toujours\linebreak appartenu. \linebreak Après Jules César, les auteurs ne font plus\linebreak mention des Tectosages. Ils semblent disparaître\linebreak du monde, tant le silence s'est fait profond autour\linebreak de leur nom. Nous les retrouverons cependant\linebreak bientôt, en prenant pour guide l'étymolo-\linebreak gie de Volkes Tectosages et nous pourrons\linebreak suivre encore la longue trace de leurs expéditions\linebreak guerrières. \linebreak Volkes (Volcae) dérive des verbes to vault\linebreak (vâult), voltiger, faire des sauts et to cow (kaou),\linebreak intimider; Tectosages est produit par les deux\linebreak autres verbes to take to (téke to), se plaire à...,\linebreak et to sack, piller, saccager. En réunissant les \linebreak quatre verbes constituant les deux appellations,\linebreak nous constatons dans leurs significations diver\linebreak ses, que les Volkes Tectosages effrayaient les\linebreak ennemis par la rapidité de leurs évolutions dans\linebreak le combat et se plaisaient à dévaster et à piller. \linebreak \pagebreak