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Lvlc-197

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« du Rhin), de sorte qu'ils avaient d'eux-mêmes et de leur
« capacité dans l'art militaire une très haute opinion. » (1)
L'art de la science guerrière, parmi les Belges, consistait
surtout en un choix judicieux de leurs camps retranchés,
qu'ils savaient fortifier de manière à les rendre inexpugnables. On a retrouvé des restes de ces enceintes fortifiées,
que M. Louis Figuier croit être contemporaines de l'âge de
la pierre. (2)
« Pour trouver, dit-il, les témoignages encore debout des
« guerres des hommes de l'âge de la pierre, il faut nous
« transporter dans la partie de l'Europe qui forme « aujourd'hui la Belgique. Oui, à l'âge de la pierre, par delà « toute
tradition écrite, les peuples de cette contrée « guerroyaient
déjà, soit entre eux, soit contre d'autres « peuples venus du
dehors. On en a la preuve par les « enceintes fortifiées ou
camps retranchés, qui ont été « découverts par MM. Hamour et Himelette. Ces camps « sont ceux de Furfooz, de
Pont-de-Bonn, de Simon, de « Jemelle, de l'Hastedon et de
Poilvache.
« Ces divers camps présentent des caractères communs.
« Ils sont généralement établis en surplomb de vallées « escarpées, sur un massif de
(1) Cesar, de Bell. Gall. lit II. 4.
(2) L'homme primitif, par M. Louis Figuier.