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Lvlc-18

\centerline{–11–} » des deux langues, depuis la conquête du pays\linebreak par » l'Angleterre. »(1).\newline Toutes ces observations successives ont con-\linebreak duit à penser que la langue sanscrite donnera\linebreak peut-être la clef de langue celtique, et on l'a\linebreak cru avec d'autant plus de raison, que les Celtes\linebreak sont venus de l'Asie, berceau du genre humain.\linebreak Nous pouvons observer que les dialectes parlés\linebreak dans la France, l'Irlande et l'Ecosse devraient\linebreak nous donner cette clef plus facilement encore\linebreak que le sanscrit; car l'altération du langage n'em-\linebreak pêche pas, même aujourd'hui de retrouver les\linebreak mêmes termes celtiques dans les dialectes irlan-\linebreak dais, écossais, gallois breton et languedocien.\linebreak On pourrait faire des citations nombreuses; mais\linebreak nous nous bornerons à quelques-unes.\newline La pellicule du blé moulu et passé au blutoir\linebreak se nomme, en dialecte languedocien, brén; en\linebreak breton bren; en gallois bran; en irlandais et écos-\linebreak sais bran. La bruyère, si commune dans les Lan-\linebreak des de la Gaule, s'appelle, en languedocien brugo;\linebreak en breton bruk et brug; en gallois grug et brwg.\linebreak Le verbe français nettoyer se traduit en langue-\linebreak docien par scura; en écossais par sguradh; en \linebreak irlandais par sguradh. Le nom français de l'aune,\linebreak \linebreak (1) The advocate, 5 sept. 1885, journal de Melbourne, Australie.
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