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Lvlc-15

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tume de s'assembler, une fois l'année, auprès \linebreak de Chartres, » pour rendre la justice aux par-\linebreak ticuliers, qui venaient de toutes parts les con-\linebreak sulter. Il fallait donc qu'il y eut une langue \linebreak générale et que celle des Druides fut familière \linebreak à tous les Gaulois... \linebreak \linebreak Il y avait aussi plusieurs nations, dont la \linebreak langue devait avoir beaucoup de rapports avec \linebreak la gauloise. Il y a apparence que les Gaulois et \linebreak les Germains ne devaient point différer beau-\linebreak coup ces peuples ayant la même origine cel-\linebreak tique; des Germains étaient venus s'établir \linebreak dans les Gaules et des Gaulois étaient récipro-\linebreak quement passés dans la Germanie, où ils \linebreak avaient occupé de vastes contrées... » \linebreak \linebreak Ces pensées judicieuses conduisent l'auteur du \linebreak mémoire à affirmer que les différences de lan-\linebreak gage observées par Cesar étaient seulement des \linebreak différences dialectiques. Nous ne le suivrons pas \linebreak dans ces considérations fort justes sur l'altération \linebreak considérable produite dans la langue celtique par \linebreak l'établissement en Gaule de la famille latine. Nous \linebreak faisons remarquer néanmoins, que s'il avait tiré \linebreak de ses prémices une conséquence rigoureuse, il \linebreak aurait eté amené à conclure, que la langue cel-\linebreak tique a dû conserver une intégrité parfaite dans \linebreak une contrée, dont les Romains n'auront jamais \linebreak foulé le sol. \linebreak \linebreak Il est bien avéré que les Gaulois n'ont point \linebreak \pagebreak