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« du renard, du chien, du chat sauvage, du lynx, de la
« martre, de la loutre, du marsouin, du phoque, du rat d'eau,
« du castor et du hérisson.
« De quelques espèces d'oiseaux dont on recueille les
« restes dans les kjoekken-moeddings, la plupart sont
« aquatiques, fait qui s'explique naturellement par la « situation de l'homme sur les bords de la mer. » (1)
L'interprétation par la langue celtique de kjoekkenmoeddings confirme et éclaire puissamment l'exposé de
M. Louis Figuier sur les amas coquilliers du Danemark.
Ces amas sont vraiment des rebuts de repas, et le mot savamment combiné de kjoekken-moeddings indique avec assurance, que l'on rejetait tout ce qui aurait été douloureux à
la bouche, c'est-à-dire, les arêtes aiguës, les entrailles et la
tête des poissons – jaw (djâu), bouche, – to ake (éke), être
douloureux, – keen (kin), aigu, – maw (mâu), panse, – head
(hèd), la tête, – to ding (digne), jeter avec violence, – jawakekeen-mawheadding –.
Le peuple dont les rebuts de repas ont produit les amas
coquilliers est-il tellement primitif que l'histoire n'en ait
conservé aucun souvenir ? M. Louis Figuier signale avec
juste raison des
(1) L'homme primitif par M. Louis Figuier .