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Lvlc-136

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sieurs n'ont point revu le foyer et ont été ensevelis dans les
cavernes bien connues des chasseurs. Dans la grotte d'Aurignac fermée par une dalle, « le terrassier « Bonnemaison
découvrit, en 1852, les restes de dix-sept « squelettes humains. » (1) L'abris de Cro-Magnon (Dordogne), fouillé
par M. Louis Lartet en 1868, lui a livré plusieurs squelettes
humains.
« Cet abri, dit M. Louis Figuier, aurait servi, suivant M.
« Louis Lartet, de rendez-vous de chasse, d'habitation et
« enfin de lieu de sépulture. Sept morts y avaient été « inhumés ; on a pu recueillir les restes de ces squelettes,
« mais trois crânes seulement sont à peu près intacts.
« Est-il permis, ajoute M. Louis Figuier, de savoir à
« quelle race appartenaient les hommes de la sépulture de
« Cro-Magnon et de se faire, par conséquent, une idée de la
« race humaine qui a vécu dans nos contrées aux temps du
« grand ours et du mammouth ? La race de Cro-Magnon
« n'est pas aussi différente de toutes les races anciennes ou
« modernes que le pense M. Broca. Selon M. Pruner-Bey,
« tous les crânes décrits jusqu'ici, et se rapportant à
l'époque « du grand ours et du mammouth, sont
(1) L'homme primitif, par M. louis Figuier.
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