Skip to content

Lvlc-13

\centerline{–6–}

enfin les Belges, dont ils font descendre, sans \linebreak aucune certitude, les Volkes Tectosages et Aré-\linebreak comiques. \linebreak \linebreak On pourrait se demander pourquoi les histo-\linebreak riens modernes nomment Gals ou Gaels les pre-\linebreak miers habitants de la Gaule, lorsque Jules César (1) \linebreak nous avertit que les Gaulois, dans leur propre \linebreak langue, s'appelaient Celtae et dans la langue \linebreak latine Galli. Ces deux appellations sembleraient \linebreak donc être synonymes et posséder une signification \linebreak unique, et c'est bien là ce que prouve d'une ma-\linebreak nière péremptoire M. l'abbé Bouisset, dans son \linebreak mémoire sur les trois collèges druidiques de \linebreak Lacaune. Le terme Celtae – Kell – avait pour \linebreak ces peuples un sens très positif désignant \linebreak l'homme fait, et l'expression Galli, d'après les \linebreak explications lumineuses de M. l'abbé Bouisset, \linebreak renfermerait la même idée. \linebreak Dans la mythologie grecque, les Gaulois étaient \linebreak les sujets de \coloredindexentry{Galatès}{Galatès}. , fils d'\coloredindexentry{Hercules}{Hercules}. La réputa-\linebreak tion guerrière de \coloredindexentry{Galatès}{Galatès} fut immense, ainsi que \linebreak celle de sa force et de ses vertus. Nous ne dédai-\linebreak gnons pas de recueillir, au milieu des allégories \linebreak de la mythologie, ces détails en apparence fort \linebreak secondaires, mais en réalité d'une utilité consi-\linebreak dérable. \linebreak \linebreak (1) De bello gallico. lib. 1. \linebreak \linebreak \pagebreak