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queur, benzutzaïla » – to bench, asseoir sur un banc, – hut,
cabane, – to sail (sél), passer légèrement –.
Aussi bien les vainqueurs devaient-ils être sans grande
pitié, puisque le « massacre, sackaïla » n'était pour eux
qu'un orgueilleux saccagement, – to sack, saccager, piller, –
highly (haïli), avec orgueil –.
La langue basque présente dans la composition de ses
mots des connaissances matérielles qu'on n'oserait même
soupçonner ; ainsi elle assure que la partie des ports où ils
amarraient les vaisseaux était fermée par une écluse : c'est
là la signification de la « mer, itxasoa » – to hitch, amarrer,
– sasse, écluse, – to owe (ô), être obligé de –.
Hardis marins, les Basques étaient exposés à des naufrages désastreux et ils avaient renfermé dans l'expression
elle-même de « naufrage, urigaldua », ce fait certain ; se
hâter de courir directement devant le vent, – to hurry, se
hâter, – to gale, courrir devant le vent, – due (diou), directement –.
Les Ibères avaient leurs jours de travail et aussi leurs
jours de fête : travailler, c'était exciter à prendre les armes
en toute hâte ; tel était le « jour ouvrable, haste eguna », –
to haste, se hâter, – to egg, exciter, –