Lvlc-12
\centerline{–5–}
« tendue de leurs possessions directes, le terri-\linebreak toire occupé « en corps de nation par les Gallo-\linebreak Kimris, était immense. Si « l'on jette un regard \linebreak sur la carte du monde ancien vers la « première \linebreak moitié du troisième siècle avant notre ère, on \linebreak « voit la race gauloise déployée depuis Erin, \linebreak (Irlande) « jusqu'à l'Estonie (à quelques marches \linebreak de Saint- « Pétersbourg), depuis la pointe sep-\linebreak tentrionale de la « presqu'île Cimbrique (Dane-\linebreak mark) jusqu'aux Apennins, « depuis les trois \linebreak Finisterre de Bretagne, de Gaule et « d'Espagne \linebreak jusqu'aux frontières du pont et de la « Cappa-\linebreak doce, en passant par le Danube qu'ils tien-\linebreak nent « jusqu'au delà de son confluent avec la \linebreak Save, par les « Carpathes, les Alpes Illyriennes\linebreak , l'Hémus et la Thrace. Les « Gaulois pla-\linebreak nent sur l'Europe, des extrémités de l'Espagne \linebreak « au Pont-Euxin. »(1) \linebreak
\centerline{II} \centerline{LANGUE CELTIQUE.}
D'après ce rapide exposé, on voit que les his-\linebreak toriens font intervenir dans la possession des \linebreak Gaules, d'abord les Gals, puis les Kimris et \linebreak
(1) Histoire de France. H. Martin.
\pagebreak