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leurs, la solution de cette question ne nous paraît point nécessaire. La seule chose que nous tenions à faire remarquer,
c'est que les Ibères formaient une population bien clair-semée, lorsque les Celtes les ont rencontrés et noyés, pour
ainsi dire, dans le flot de leur nation immense.
Transportés par leurs vaisseaux sur les côtes de la Péninsules Hispanique, pendant que les Celtes suivaient lentement le cours du Danube, il n'est pas étonnant que les
Ibères aient occupé l'Espagne avec tranquillité, et se soient
répandus sur le terrain Gaulois encore désert, jusqu'à ce
que l'arrivée des Celtes les ait peu à peu refoulés au delà
des Pyrénées.
Les Basques se considèrent avec raison comme les véritables descendans des Ibères, ayant pleinement conservé
leurs traditions et une langue particulière.
Quelques esprits audacieux auraient voulu faire de ces
Basques des hommes primitifs, n'ayant aucun rapport, aucune liaison avec les autres variétés humaines qu'ils auraient précédées dans le monde. Cette pensée est en contradiction complète avec ce que nous dit la Genèse : « Noé
avait donc trois fils qui sortirent de l'arche, Sem, « Cham et
Japheth. Ce sont là les trois fils de Noé : et c'est « d'eux
qu'est sortie