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Lvlc-46

\newgeometry{top=1in, bottom=1.5in, left=2.4in, right=2.4in} \lvlchead{39} \noindent le Seigneur dit : Il n'est pas bon que l'homme\INn{homme}\linebreak soit seul ; faisons-lui une aide semblable à\linebreak lui »(1) Dieu fit donc la femme et l'amena à\linebreak Adam \INpatro{Adam}. D'après l'Ecriture Sainte, la femme était\linebreak une créature ajoutée à l'homme\INn{homme}, semblable à\linebreak lui et son aide pour la multiplication du genre\linebreak humain, c'est-à-dire, la mère ajoutée au père,\linebreak et c'est là \INspa{là} l'idée offerte par la décomposition \INn{décomposition} du\linebreak nom d’Adam, – to \qlink{annoCII}{add\rotatedcomma{}}\IN{add} ajouter, dam \IN{dam}, la mère. \par L'Ecriture Sainte donne au premier des enfants\linebreak d'Adam \INpatro{Adam}, le nom de Caïn \INpatro{Caïn}. A sa naissance, Eve \INpatro{Eve},\linebreak sa mère, s'écria : « Je possède un homme\INn{homme} par la\linebreak grâce de Dieu. » \par Caïn, en hébreu \INn{hébreu}, implique l'idée de possession,\linebreak et il vient de la racine \qlink{annoCII}{Kana\rotatedcomma{}} posséder. Adam et\linebreak Eve regardaient donc leur fils \INn{fils} comme leur bien\linebreak et leur acquisition particulière ; au reste, la\linebreak puissance du père sur son enfant n'est-elle pas de\linebreak droit naturel \boudetQM{}\INn{?} Eve a eu grandement raison \qlink{annoII}{d'ap-}\linebreak \qlink{annoII}{ler} son premier fils \INn{fils}, Caïn, sa possession.\newline \par La langue celtique retient, non pas le verbe\linebreak Kana, posséder, mais le verbe Can \IN{can}, pouvoir.\linebreak La signification du nom de Caïn serait alors le\linebreak pouvoir, la faculté de posséder un homme\INn{homme} par\linebreak la grâce de Dieu, et cette différence n'est point\linebreak \footnote{(1) Gen. C. II. 18.} \restoregeometry \pagebreak