Lvlc-43
\lvlchead{36} \noindent importante, mais en l'examinant avec soin, elle \linebreak n'offre rien d'embarrassant \INn{embarras} ; car dans le pronom \linebreak celtique ye, vous, il y a en même temps un y et \linebreak un e, et c'est là, \INspa{là} croyons-nous, le noeud d'une \linebreak difficulté que la langue hébraïque \INn{hébraïque} moderne, \linebreak réduite à ses seules forces, ne saurait résoudre. \par En dehors d'une transmission traditionnelle, \linebreak depuis longtemps interrompue, il devient à peu \linebreak près impossible de reconstituer la prononciation \linebreak du nom de quatre \INn{quatre} lettres contenant le mystère \linebreak de la Sainte Trinité. Du reste, les Juifs eux-\linebreak mêmes ignorent de quelle manière Moïse et \linebreak les prêtres Juifs le prononçaient devant le peu-\linebreak ple assemblé pour les cérémonies religieuses. \par La facilité avec laquelle les pronoms person-\linebreak nels de la langue Anglo-Saxonne expliquent \linebreak le nom divin de Jehova, nous amène à croire \linebreak que les Celtes étaient loin d'ignorer et ce nom et sa \linebreak véritable signification, puisque les relations de\linebreak la Gaule avec l’Asie étaient incessantes par les \linebreak émigrations vers l'Occident de nouvelles peu-\linebreak plades celtiques. \par L'année 1491 avant Jésus-Christ avait vu la \linebreak révélation du nom de Jehova faite à Moïse. \linebreak Quarante \INn{Quarante} années plus tard, à la suite de la \linebreak conquête de la Palestine faite par Josué dans\linebreak l'espace de six ans, de 1451 à 1445 avant \linebreak Jésus-Christ, les brillants faits d'armes des Hé-\linebreak \pagebreak