Lvlc-40
\lvlchead{33} \noindent exprimait la trinité des personnes dans l'unité\linebreak divine. Mais où était la possibilité d'exprimer\linebreak par le nom de Jehova \INpatro{Jehova} la Trinité \INn{Trinité} dans l'Unité \boudetQM{}\INn{?} \par Il fallait, pour atteindre ce but, que ce\linebreak nom divin renfermât dans sa composition les pro-\linebreak noms personnels de la langue parlée par Moïse.\linebreak Le moi de la première personne, en hébreu \INn{hébreu},\linebreak se traduit par ani et anci et le nous par anu,\linebreak nênu ; le toi et le vous de la seconde personne\linebreak par ate et atm ; le lui de la troisième personne\linebreak par eua. \par Les pronoms personnels de la langue hébraï-\linebreak que \INn{hébraïque} ne se rapportent donc pas aux quatre \INn{quatre} lettres\linebreak i, he, u, i, qui forment\INn{forment} le nom saint de Jehova.\linebreak Cependant l'i (iod) se trouve parmi les pronoms\linebreak affixes de la première personne, qui correspon-\linebreak dent aux pronoms réfléchis et pronoms adjectifs\linebreak possessifs de la langue française. \par Plaçons en regard des quatre \INn{quatre} lettres hébraï-\linebreak ques \qlink{annoCII}{i\rotatedcomma{}} he, \qlink{annoCII}{u\rotatedcomma{}} i, qui composent le nom divin\linebreak révélé à Moïse \INpatro{Moïse}, les pronoms personnels de la\linebreak langue celtique I, he, we, ye, et nous pourrons\linebreak être légitimement étonnés du résultat. Observons\linebreak en passant que l'alphabet hébreu ne possède pas\linebreak d'y, tandis que cet y est dûment renfermé dans\linebreak l'alphabet celtique. Nous avons donc en réalité\linebreak dans les pronoms personnels celtiques les quatre \INn{quatre}\linebreak lettres formant le nom divin, c'est-à-dire deux\newline \pagebreak