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\lvlchead{290} \noindent des sources thermales ; elles étaient bâties sur\linebreak la pente \INn{pente} du terrain nommé les Artigues \INtopo{Artigues},\linebreak – hearth \IN{hearth} (harth), foyer, – to eke \IN{eke} (ike), perfection-\linebreak ner –. \par Le terme de tribé \INocc{tribé}, – tribe \IN{tribe} \IN{tribe} (traïbe), tribu,\linebreak peuplade – ; désignant un terrain situé au\linebreak sud de Montferrand, témoigne bien que le\linebreak gros de la population habitait le vallon \INn{vallon} dans\linebreak lequel coule le ruisseau de la Coume \INocc{Coume}. Le ruis-\linebreak seau d'Alby \INtopo{Alby}, – hall \IN{hall}, habitation, – by \IN{by} (baï)\linebreak à côté –, qui se déverse dans celui de la\linebreak Coume, traversait le village gaulois. Les Celtes\linebreak profitaient de la déclivité des pentes \INn{pente} pour cons⁻ \INerr{cons-truire→cons⁻truire}\linebreak truire en partie dans le sol leurs maisons,\linebreak auxquelles ils donnaient la forme \INn{forme} ronde. Elles\linebreak étaient, disent les auteurs, fort spacieuses,\linebreak bâties en bois et en terre\INn{terre}, couvertes de chau-\linebreak me ou de paille hachée et pétrie dans l'argile.\linebreak Il est bien possible que les maisons les plus\linebreak pauvres fussent ainsi couvertes, mais il nous\linebreak est difficile de croire que les Gaulois ne con-\linebreak nussent point l'usage des tuiles, dont ils nous\linebreak ont laissé le nom dans rajole, – rash \IN{rash}, érup-\linebreak tion, et en dialecte languedocien, écoulement, –\linebreak hole, petit logement –, qui désigne aujourd'hui\linebreak la brique. \par Tout près des Artigues et au dessus du Bug⁻ \INerr{Bug-at→Bug⁻at}\linebreak at, une partie du terrain porte le nom de\linebreak \pagebreak