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\newgeometry{top=1in, bottom=1.5in, left=2.5in, right=2.5in} \centerline{287} \par De plus, la relation de Pline sur le viscum se\linebreak heurte à une impossibilité matérielle. Dés lors\linebreak que cette plante délivrait de tous les maux, et\linebreak qu'une plante de gui croissant sur le chêne était\linebreak une rareté telle, qu'on instituait des réjouissances\linebreak publiques et des sacrifices \INn{sacrifices} pour le jour de la cueil-\linebreak lette de ce gui extraordinaire, qu'il fallait d'ail-\linebreak leurs trouver dans chaque tribu, puisque dans cha-\linebreak cune avaient lieu les mêmes cérémonies, les Celtes\linebreak étaient inévitablement condamnés à ne jamais\linebreak guérir de leurs maladies ; évidemment, une seule\linebreak plante de gui par tribu, ne pouvait suffire aux\linebreak millions d'habitants enfermés dans la Gaule. Il\linebreak est donc nécessaire de rechercher une autre\linebreak explication des rites druidiques concernant le gui,\linebreak dit sacré. \par Les cérémonies dont parle Pline \INpatro{Pline}, les réjouis-\linebreak sances, étaient réservées par les Druides à un jour\linebreak fixé, le sixième jour de la lune de Mars. Elles\linebreak paraissent ainsi se rapporter d'abord à l'ouverture\linebreak d'une année nouvelle, et en second lieu, à la\linebreak cueillette du gui. Le druide en robe blanche, qui\linebreak coupait le gui de sa serpette d'or, ne faisait autre\linebreak chose que donner le signal d'une récolte très pré-\linebreak cieuse, et alors, les Gaulois pouvaient, dans\linebreak l'étendue du pays, le chercher, le cueillir sur tous\linebreak les arbres qui le nourrissent, et en faire une pro-\linebreak vision pour les cas malheureux où la fièvre inter-\linebreak \restoregeometry \pagebreak