Lvlc-288

\lvlchead{279} \noindent cherchant ainsi à rendre la pureté aux croyances\linebreak en éclairant les esprits. \par La fontaine de Marceille dût, comme les\linebreak autres, être ornée d'une statue de la Sainte\linebreak Vierge. Est-ce celle qui, perdue au milieu des\linebreak tourmentes des invasions Sarrasines, a été plus\linebreak tard retrouvée et placée avec honneur dans le\linebreak sanctuaire destiné à la recevoir \boudetQM{}\INn{?} Cela nous parait\linebreak fort probable. Cette image de la Sainte Vierge,\linebreak tenant sur ses bras son divin Fils et sculptée\linebreak dans un bois noir, indique sa provenance orien-\linebreak tale : sa position auprès d'une fontaine, et c'est\linebreak bien dans un champ voisin de la petite source\linebreak qu'on l'a retrouvée, nous désigne les premiers\linebreak temps du Christianisme dans les Gaules. Ces\linebreak probabilités prennent une forme\INn{forme} encore plus \qlink{annoVII}{gra\SubMinus{}}\linebreak ve, si nous cherchons à pénétrer le sens du\linebreak nom de Notre Dame de Marceille ou Marsilla. \par Les nouveaux chrétiens, se confiant en la\linebreak tendresse de la Mère du Seigneur Jésus, seront\linebreak venus demander, à genoux aux pieds de son\linebreak image placée auprès de la fontaine, la guérison\linebreak ou l'adoucissement de leurs souffrances corporel-\linebreak les, et ces Gaulois, auront exprimé dans le mot\linebreak Marsilla la somme des faveurs les plus ordinaires\linebreak obtenues de la bonté de la Sainte Vierge : elle\linebreak était pour eux Notre-Dame de Marsilla, ou des\linebreak yeux gâtés, endommagés et fermés par la mala-\linebreak \pagebreak