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\lvlchead{273} \noindent sources minérales, chaudes ou froides, ne soient\linebreak pas arrivés jusqu'à nous par la tradition. Un seul\linebreak a été conservé, et il s'applique à une des sour-\linebreak ces ferrugineuses froides du cromleck. Cette\linebreak fontaine, placée sur la rive \INn{rive} droite de la Blanque,\linebreak se trouve à la distance d'un kilomètre à peu près\linebreak au sud de la station thermale. On la désigne de-\linebreak puis peu d'années sous le nom de la Madeleine ;\linebreak mais son nom celtique reproduit dans le cadastre,\linebreak est celui de la fontaine de la Gode. L'eau de cette\linebreak source, émergeant avec abondance de la faille\linebreak inférieure d'une grande roche de grés, est très\linebreak ferrugineuse, et d'un goût atramentaire forte-\linebreak ment prononcé. \par A quelques mètres de cette fontaine, sur le\linebreak même plan, coule une seconde source, peu\linebreak abondante et saturée d'un sel de fer qui est le\linebreak sulfate de peroxyde de fer. On retrouve ce sel\linebreak chimique déposé sur le sol, desséché par évapo-\linebreak ration sous l'action de l'air et produit par l'eau\linebreak suintant le long des roches de grès sous lesquelles\linebreak cette fontaine prend naissance. Ces roches de\linebreak grès contiennent abondamment des parcelles de\linebreak sulfure de fer. Il est facile de voir le travail de\linebreak décomposition \INn{décomposition} du sulfure de fer, dans une large\linebreak roche dont la base plonge dans l'eau de la Blan-\linebreak que, et sîtuée sur le côté droit de la fontaine.A\linebreak certains points, la roche se sépare aisément par\linebreak \pagebreak