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Lvlc-277

\lvlchead{268} \noindent Il est bien difficile de le dire avec certitude. Tou-\linebreak tefois, nous sommes loin d'attribuer aux Celtes\linebreak de l'occupation primitive des Gaules, cette véné⁻ \INerr{véné-ration→véné⁻ration}\linebreak ration idolâtrique pour les fontaines, que seuls\linebreak pouvaient avoir les Gaulois de la décadence,\linebreak trompés par les doctrines païennes des marchands\linebreak grecs et phéniciens. \par Les fontaines enfermées dans l'enceinte du\linebreak Cromleck sont fort nombreuses : trois sont\linebreak thermales à des degrés divers de température. La\linebreak source dite du Bain-Fort, possède une tempéra-\linebreak ture de + 51 degrés \qlink{annoVII}{centigrades\rotatecomma{}} tandis que les\linebreak deux autres, dites de la Reine et du Bain-Doux,\linebreak atteignent + 41 et + 40 degrés centigrades. \par Il est facile d'apprécier la profondeur extrême\linebreak du siphon amenant à la surface du sol cette eau\linebreak minéralisée et élevée à ces degrés de chaleur. On\linebreak sait généralement que la température varie d'une\linebreak manière fort sensible dans l'intérieur de la terre\INn{terre},\linebreak suivant les différentes profondeurs auxquelles\linebreak on peut atteindre. En prenant pour point de\linebreak départ les caves \INn{caves} de l'Observatoire de Paris, qui\linebreak sont à vingt-huit mètres au-dessous \INn{au-dessous} du sol, et\linebreak où le thermomètre marque constamment + 11\linebreak degrés centigrades, on trouve en moyenne un\linebreak degré de plus de chaleur pour chaque trente mè-\linebreak tres de profondeur, en pénétrant plus avant dans\linebreak l'intérieur de la terre\INn{terre}. L'eau du \qlink{annoVII}{Bain\MiddleDotBig{}Fort} \qlink{annoVII}{mar\UpMinus{}}\INerr{mar-quant→mar\UpMinus{}quant}\linebreak \pagebreak