Lvlc-270
\lvlchead{261} \par Il n'est guère étonnant que la prière ait formé\linebreak comme le point central de la religion chez les\linebreak Celtes, puisqu'elle est un acte de la raison pra-\linebreak tique, et par suite, le propre de l'homme\INn{homme} rai-\linebreak sonnable. Les Druides se piquaient de science\linebreak et de logique dans leur enseignement, et n'hési-\linebreak taient point à mettre leurs actions en harmonie\linebreak avec les principes constants de leur philosophie\linebreak religieuse et des vérités traditionnelles. \par La présence des silex et des pierres polies\linebreak dans les tombeaux \INn{tombeaux} des Celtes, confirme pleine-\linebreak ment l'idée religieuse attachée aux pierres de\linebreak Trou. Dans la tombelle \INn{tombelle} de la presqu'île de Rhuis\linebreak (Morbihan), à côté d'un squelette \INn{squelette} humain, sans\linebreak doute celui d'un archi-druide, et sous les pierres\linebreak d'un dolmen, on a recueilli trente pierres polies\linebreak en jade. Nous pouvons, à ce sujet, invoquer\linebreak un passage \INn{passage} fort intéressant du Mémoire de M. Leg-\linebreak uay, sur les sépultures \IN{sépultures} des Parisii \INtribu{Parisii} . mémoire\linebreak cité par M. Louis Figuier. (1) « Toutes ces pier-\linebreak «res, dit M. Leguay, communes aux trois gen-\linebreak «res de sépultures, ont pour moi une attribution\linebreak «votive, c'est à dire qu'elles représentent,\linebreak «pour cette époque, les couronnes d'immortelles\linebreak «ou les autres objets qu'aujourd'hui encore nous\linebreak «déposons sur les tombes \INn{tombes} de nos parents et de\linebreak $~~$12\INerr{12 bas de page 261}\newline (1) L'homme\INn{homme} primitif, page 302.\newline \pagebreak