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Lvlc-267

\lvlchead{258} \noindent \texttt{« M.} l'abbé Chevalier, rendant compte de cette\linebreak \texttt{« curieuse} trouvaille à l'Académie des sciences\linebreak \texttt{« de} Paris, écrivait : On ne peut faire un pas sans\linebreak \texttt{« marcher} sur un de ces objets. » \par \texttt{« Les} ateliers du Grand-Pressigny présentent\linebreak \texttt{« une} assez grande variété d'instruments. On y\linebreak \texttt{« voit} des haches \INn{hache} à tous les degrés de la mise en\linebreak \texttt{« oeuvre}, depuis l'ébauche la plus grossière jus-\linebreak \texttt{« qu}'à l'arme parfaitement polie. On y voit aussi\linebreak \texttt{« de} longs éclats, ou des silex couteaux, enlevés\linebreak \texttt{« d'un} seul coup avec une habileté surprenante. \par \texttt{« Une} étrange objection a été élevée contre\linebreak \texttt{« l'ancienneté} des haches \INn{hache}, des couteaux et armes\linebreak \texttt{« de} Pressigny. M. Eugène Robert a prétendu que\linebreak \texttt{« ces} silex n'étaient autre chose que des masses\linebreak \texttt{« siliceuses} ayant servi à la fin du dernier siècle,\linebreak \texttt{« et} surtout au commencement du siècle actuel,\linebreak \texttt{« à} la fabrication des pierres à fusil ! M. l'abbé\linebreak \texttt{« Bourgeois}, M. Penguilly l'Haridon et M. John\linebreak \texttt{« Evans} n'ont pas eu beaucoup de peine à démon-\linebreak \texttt{« trer} le peu de fondement d'une telle critique.\linebreak \texttt{« Dans} le département de Loir-et-Cher, où l'in-\linebreak \texttt{« dustrie} de la pierre à fusil existe encore, les\linebreak \texttt{« résidus} de la fabrication ne ressemblent en\linebreak \texttt{« aucune} façon au nuclei de Pressigny ; ils sont\linebreak \texttt{« beaucoup} moins volumineux, et ne présentent\linebreak \texttt{« pas} les mêmes \INn{mêmes} formes \INn{formes} constantes et régulières.\linebreak \texttt{« En} outre, ils ne sont jamais retaillés sur les\linebreak \pagebreak