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Lvlc-242

\centerline{235} de ce ménir regardant la station thermale et son\linebreak église paroissiale, on découvre sur les roches voi-\linebreak sines des croix grecques profondément gravées\linebreak par le ciseau et mesurant depuis vingt jusqu'à\linebreak trente et trente-cinq centimètres. Ces croix, à\linebreak branches égales et au nombre de cinq sur ce seul\linebreak point, ont dû être gravées par ordre des premiers\linebreak missionnaires chrétiens envoyés dans la contrée.\linebreak Le signe sacré de la rédemption a détourné ainsi\linebreak au profit de la pure vérité, le respect tradition-\linebreak nel dont les ménirs étaient l'objet, respect qui,\linebreak dans l'état moral déplorable où les conquêtes de\linebreak la république romaine avaient plongé les Celtes,\linebreak s'adressait peut-être aux pierres elles-mêmes.\linebreak Toutes les aiguilles de la crête ont probablement\linebreak été renversées à cette époque : on rencontre une\linebreak quantité considérable de ménirs brisés sur les\linebreak flancs et quelquefois au bas même de la monta-\linebreak gne, et quelques débris se voient encore dans les\linebreak murs soutenant les terrains en pente \INn{pente} des vignes\linebreak et des champs cultivés. Un fait à peu près sem-\linebreak blable s'est produit en Bretagne, lorsque l'E-\linebreak vangile a été porté chez les Redones armoricains.\linebreak Les ménirs n'ont pas été renversés, mais on a placé\linebreak à leur sommet le signe du salut.\newline Une sixième croix grecque dans une large\linebreak roche, se trouve assez loin du cap dé l'Hommé\linebreak sur le bord de la crête du sud, en tête du terrain\linebreak \pagebreak