Lvlc-240
\lvlchead{233} \noindent lage, et sur la face opposée, un autre écusson,\linebreak du seigneur de Rennes, accusant des différences \linebreak très grandes avec le premier. Il est inutile \linebreak d'insister sur l'assertion des habitants du \linebreak pays, par rapport à ces croix grecques, \linebreak car le nom même de Cugulhou fait la lu-\linebreak mière sur ce sujet. Ces roches sont de vrais\linebreak ménirs, mais vilains et ne présentant point la\linebreak forme\INn{forme} ordinaire des autres pierres levées \INn{pierres levées} ,\linebreak to cock, relever, redresser, – ugly (eugly),\linebreak laid difforme, vilain, – to hew (hiou), tail-\linebreak ler . \par A partir de Cugulhou, reparaît une assise de \linebreak roches de grès grossier, se dirigeant vers le \linebreak ruisseau du Carlat. Ce ruisseau dont les bords \linebreak sont abruptes \INn{abruptes}, est rempli de blocs de pierre \linebreak qui barrent son cours et forment\INn{forment} des chutes \linebreak multipliées. Il serait plus que difficile de tracer \linebreak un chemin\INn{chemin} carrossable longeant ce petit cours \linebreak d'eau ; nos ancêtres \INn{ancêtres} en ont témoigné leur chagrin \linebreak en le nommant Carlat, – car, chariot \INn{chariot}, – to\linebreak loath, détester, avoir de la répugnance –. Ils \linebreak ont construit leur chemin\INn{chemin} en suivant une autre \linebreak direction \INn{direction} ; ce chemin\INn{chemin} existe encore ; il est pavé \linebreak de grosses pierres et bordé de ménirs avant de \linebreak déboucher sur le plateau des bruyères. Ce n'est \linebreak point là une voie romaine, mais bien un chemin\INn{chemin} \linebreak celtique, conduisant les habitants du plateau \linebreak jusqu'au centre du cromleck des Redones. \linebreak \pagebreak