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\lvlchead{210} \noindent Reconnu chef des Franks \INtribu{Franks} à l'âge de quinze ans,\linebreak toujours accompagné de la victoire, il conquit\linebreak presque toute la Gaule, fit de Paris la capitale du\linebreak royaume et devint un des plus puissants princes\linebreak de son temps, – load \IN{load} (lôd), charge, – to owe \IN{owe}\linebreak (ô) être obligé de, – wig \IN{wig} (ouigue), chevelure.– \par Citons encore le nom de Clotaire Ier, dépeignant\linebreak en deux mots saisissants l'horrible assassinat\linebreak commis sur la personne de ses deux neveux,\linebreak qu'il a poignardés froidement pour s'emparer des états\linebreak de ces jeunes princes, – claw \IN{claw} (clâu), griffe,\linebreak serre, – to tear \IN{tear} (tér), déchirer, mettre en pièces –.\linebreak Il était bien juste que les Franks \INtribu{Franks} stigma-\linebreak tisassent cette action criminelle \INn{criminelle} en comparant le\linebreak meurtrier à un oiseau de proie, déchirant de ses\linebreak serres aiguës \INn{aiguë} une victime \INn{victime} sans défense. \par Ces interprétations persistantes des noms pro-\linebreak pres d'hommes et de tribus sont bien propres à\linebreak faire connaître la langue parlée par tous ces en-\linebreak fants de Gomer, qui se taillaient ainsi à l'envi des\linebreak royaumes dans l'empire romain.Les Wisigoths\linebreak appartenaient aussi bien que les Franks \INtribu{Franks} à cette\linebreak immense famille, et les appellations qu'ils compo-\linebreak saient étaient prises dans le langage commun à\linebreak ces peuples. Cette uniformité dans le langage\linebreak nous autorise donc à penser, que les noms de\linebreak Landock et de Landoïl ont pu être donnés par les\linebreak Wisigoths à leurs possessions du midi de la Gaule,\linebreak \pagebreak