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\lvlchead{174} \noindent peut-il citer, dans les siècle passés, une époque\linebreak où son prodigieux commerce de grains \INn{grains} ait été\linebreak momentanément suspendu \boudetQM{}\INn{?} Le nom celtique de\linebreak Chartres, tel que le livrent les auteurs, est Autri-\linebreak cum. Cet Autricum est simplement une affirma-\linebreak tion positive du lieu où se faisaient les achats et\linebreak les ventes des avoines nouvelles, – oatrick \IN{oatrick},\linebreak monceau d'avoine – \par Nous ignorons si l'explication des noms propres\linebreak armoricains par le langage des Tectosages \INtribu{Tectosages}, por-\linebreak tera dans l'esprit une conviction suffisante pour\linebreak détruire tous les doutes. On pourrait alléguer que\linebreak c'est là, \INspa{là} peut-être, la langue kimrique \INn{kimrique}, bien diff-\linebreak érente de la langue gaëlique \INn{gaëlique}, en usage parmi les\linebreak tribus de l'est et du centre de la Gaule.\linebreak Examinons donc encore la valeur de l'idiome\linebreak des Volkes, dans l'interprétation de quelques\linebreak noms propres, pris dans la partie de la Gaule\linebreak possédée par la confédération dite gaëlique.\newline \centerline{III} \centerline{LE RHONE. – MARSEILLE – LES ALLOBROGES –} \centerline{LYON. – LES ARVERNI ET VERCINGÉTORIX.} \nosubsection{III LE RHONE. – MARSEILLE – LES ALLOBROGES – LYON. – LES ARVERNI ET VERCINGÉTORIX.} Une partie de la Gaule occupée par les Gaëls \INtribu{Gaëls}\linebreak est arrosée par le Rhône, Rhodanus. Cette ex-\linebreak pression, Rhodanus, a donné lieu à quelques\linebreak \pagebreak