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Lvlc-160

\centerline{153} \hypertarget{153}{} \noindent gues les plus fortes : les voiles \INn{voile} étaient faites de\linebreak peaux, afin qu'elles ne fussent point déchirées et\linebreak mises en pièces par la furie des ouragans et des tempêtes.(1)\newline $$Il n'est donc pas étonnant, que construisant\linebreak des navires \INn{navire} à rebords si élevés, les marins \INn{marin} de\linebreak l'Armorique aient dû se servir de rames fort\linebreak longues\INn{longues}, et c'est là \INspa{là} l'origine de leur nom, Armorici.\newline $$Parcourons encore cette terre\INn{terre} si intéressante\linebreak de l'Armorique et nous y retrouverons, par les\linebreak dénominations \INn{dénominations} de ses tribus et de ses cités, bien\linebreak des choses dignes de fixer l'attention.\newline $$La tribu la plus puissante de la confédération\linebreak armoricaine était celle des Vénètes. Ces marins \INn{marins}\linebreak redoutés étaient fort religieux ; mais ils ne con-\linebreak naissaient pas de temple pour y prier : ils se\linebreak réunissaient en plein air, lorsqu'ils remplissaient\linebreak leurs exercices religieux, dédaignant de se\linebreak mettre à l'abri des intempéries des saisons pour\linebreak accomplir les actions les plus nobles de la vie.\newline $$Le nom de Vénètes indique cette fière coutume,\linebreak qui était d'ailleurs commune à tous les Gaulois,\linebreak tout aussi religieux que les Vénètes, – vane\linebreak (véne), temple, – to hate \IN{hate} (héte), détester –.\linebreak Leur ville principale était Dariorigum, aujour-\linebreak $~~$\newline (1) De bell. gall. lib. III. 13. \INref{De Bello Gallico J.César III.14} \newline \pagebreak