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Lvlc-124

\lvlchead{117} \noindent queur, benzutzaïla » \INbas{benzutzaïla} – to bench \IN{bench}, asseoir sur un\linebreak banc, – hut \IN{hut}, cabane, – to sail hut \IN{sail} (sél), passer\linebreak légèrement –. \par Aussi bien les vainqueurs devaient-ils être\linebreak sans grande pitié, puisque le « massacre,\linebreak sackaïla » \INbas{sackaïla} n'était pour eux qu'un orgueilleux\linebreak saccagement, – to sack \IN{sack}, saccager, piller, –\newline highly \IN{highly} (haïli), avec orgueil –.\newline La langue basque présente dans la composition\linebreak de ses mots des connaissances matérielles qu'on\linebreak n'oserait même soupçonner ; ainsi elle assure\linebreak que la partie des ports où ils amarraient les\linebreak vaisseaux \INn{vaisseaux} était fermée par une écluse : c'est\linebreak là la signification de la « mer, itxasoa » \INbas{itxasoa} –\linebreak to hitch \IN{hitch}, amarrer, – sasse \IN{sasse}, écluse, – to owe \IN{owe}\linebreak (ô), être obligé de –.\newline \par Hardis marins \INn{marin}, les Basques étaient exposés à\linebreak des naufrages désastreux et ils avaient renfermé\linebreak dans l'expression elle-même de « naufrage,\linebreak urigaldua », ce fait certain ; se hâter de courir\linebreak directement devant le vent, – to hurry \IN{hurry}, se\linebreak hâter, – to gale \IN{gale}, courrir devant le vent, –\linebreak due (diou), directement –. \par Les Ibères \INtribu{Ibères} avaient leurs jours de travail et\linebreak aussi leurs jours de fête : travailler, c'était\linebreak exciter à prendre les armes en toute hâte ; tel\linebreak était le « jour ouvrable, haste eguna » \INbas{haste eguna},–\linebreak to haste, se hâter, – to egg \IN{egg}, exciter,–\newline $$ 6 \INerr{6 bas de page 117}\linebreak \pagebreak