Lvlc-122
\lvlchead{115} \noindent démangeaisons d'ajouter, d'accumuler, d'entas-\linebreak ser les mains\INn{main} de papier, – to itch \IN{itch}, démanger,\linebreak – quire \IN{quire}(qouaïre), une main de papier, – to\linebreak heap \IN{heap}(hip), entasser, accumuler, – to add \IN{add},\linebreak ajouter –. \par Le teint brun qui fait distinguer avec tant de\linebreak facilité les Ibères \INtribu{Ibères} des Celtes, est rappelé dans le\linebreak mot « visage, bisaiya » \INbas{bisaiya} ; – bice \IN{bice} (baïce), vert\linebreak pâle, – high \IN{high} (haï), fort foncé en parlant d'une\linebreak couleur. \par Parmi les Celtes on comptait trois classes dis-\linebreak inctes de personnes : les prêtres, les nobles et\linebreak le peuple. Cette constitution se retrouve aussi\linebreak dans la nation Tubalienne, puisque, à la mort\linebreak d'un Ibère \INtribu{Ibère}, l'héritier vassal payait une redevance\linebreak au seigneur du fief : cette particularité est dé-\linebreak voilée par le terme « heriotzea, \INbas{heriotzea} la mort », car\linebreak heriot en langue celtique, signifie la redevance\linebreak payée par l'héritier au seigneur du fief à la mort\linebreak du vassal. Au reste, les usages des Celtes sem-\linebreak blent revivre dans la langue basque ; ainsi un\linebreak mort s'exprime par « hilbat » \INbas{hilbat}, c'est-à-dire une\linebreak éminence \INn{eminence@éminence}, hill \IN{hill}, un tumulus \INn{tumulus} : la syllabe bat dans\linebreak hilbat est un article indéfini répondant en fran-çais\linebreak à un et une. L'expression hilbat annonce\linebreak que les Ibères \INtribu{Ibères} confiaient leurs morts à la terre\INn{terre},\linebreak et cependant il est certain que, au moins \qlink{annoIV}{pen}\linebreak \qlink{annoIV}{dant} quelque temps, ils les ont livrés aux flam-\linebreak \pagebreak