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\newgeometry{top=1in, bottom=1.5in, left=2.4in, right=2.4in} \centerline{294} \hypertarget{294}{} \centerline{II} \centerline{NOURRITURE DES CELTES. BOISSONS GAULOISES} \nosubsection{II NOURRITURE DES CELTES. BOISSONS GAULOISES } \par Les Gaulois, au rapport de certains historiens,\linebreak se nourrissaient des fruits de la chasse et de la\linebreak pêche \INn{pêche}, auxquels ils ajoutaient les glands du chêne\linebreak et probablement aussi les faînes du hêtre : ils ne\linebreak cultivèrent le blé, que lorsque les Phéniciens l'eu-\linebreak rent importé dans l'Occident. \par Il serait, croyons-nous, impossible de prouver\linebreak de pareilles allégations. Les Celtes venaient de\linebreak l'Asie-Mineure, où le blé, n'était, certes, point in-\linebreak connu : leurs communications avec l'Orient\linebreak étaient continuelles par le flot des nouvelles peu-\linebreak plades se dirigeant sans cesse vers le soleil cou-\linebreak chant : le Neimheid, ce corps savant qui gouver-\linebreak nait la marche de la migration Celtique, était, en\linebreak entier, composé de Druides, ce que César \INpatro{César} n'infirme\linebreak pas lorsqu'il écrit : « On pense que l'institution\linebreak druidique trouvée en l'île de Bretagne a été de\linebreak « là transportée dans la Gaule. » (1) Est-il \qlink{annoVIII}{admissi·}\linebreak \qlink{annoVIII}{ble} que l'intègre Neimheid, le distributeur du blé,\linebreak l'aliment essentiel, ait eu la hardiesse de donner\linebreak aux ménirs, dolmens et cromlecks leurs noms par-\linebreak ticuliers et distinctifs, pendant que les Gaulois\linebreak avaient seulement des glands et des faînes pour\linebreak remplacer le blé et le pain ?\INn{?} Les glands du chêne\linebreak \footnote{(1) De bell. Gall. lib. VI. 13.} \restoregeometry \pagebreak