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Lvlc-283

\lvlchead{274} \noindent écailles, et on aperçoit le sulfure de fer changé en\linebreak sulfate de fer d'une belle couleur verte ; sur d'au-\linebreak tres points, on voit encore le sulfate de peroxyde\linebreak de fer tout formé, présentant l'aspect d'un sel\linebreak blanc grossièrement cristallisé. \par Ces deux sources ferrugineuses froides ont\linebreak reçu des Celtes le nom de Gode, – to goad (gôd),\linebreak aiguillonner, exciter, animer –. Lorsqu'ou \INerr{on→ou}\linebreak donne à une eau minéralisée par le fer, un nom\linebreak pareil, c'est que les propriétés en sont parfaite-\linebreak ment connues, et que l'on sait à n'en pas \qlink{annoVII}{douter\rotatecomma{}}\linebreak dans quels cas précis de maladie, ont doit faire\linebreak usage de cette eau pour aiguillonner, exciter,\linebreak animer l'économie tout entière. \par On ne peut assez regretter que les noms des\linebreak sources du Pont, du Cercle et des eaux chaudes,\linebreak soient complétement perdus : ils nous auraient\linebreak sûrement renseignés sur le degré de science médi-\linebreak cale des Druides, en ce qui concerne l'action\linebreak thérapeutique des eaux minérales dont ils faisaient\linebreak usage. Les eaux des deux fontaines de la Madeleine\linebreak ou de la Gode n'ont point encore été analysées.\linebreak Elles doivent se rapprocher beaucoup de la na-\linebreak ture de celles du Cercle et du Pont, dont suit\linebreak l'analyse faite à l'Académie de médecine de Paris\linebreak en 1839.\newline \pagebreak