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\lvlchead{266} \noindent tion religieuse et à la propagation des sciences\linebreak naturelles. Toutes leurs leçons étaient orales\linebreak et formulées en vers qui atteignaient le nombre\linebreak de vingt mille. Aussi, leurs disciples se trou-\linebreak vaient forcés de passer un grand nombre d'an-\linebreak nées auprès d'eux, pour acquérir la science com-\linebreak plète dont ils étaient dépositaires. Bien des au-\linebreak teurs estiment qu'il fallait vingt années d'études\linebreak continuelles pour arriver à posséder en entier\linebreak les sciences druidiques. \centerline{VI} \centerline{L'ART DE GUERIR CHEZ LES DRUIDES. – LES EAUX} \centerline{THERMALES ET MINERALES DE RENNES-LES} \centerline{BAINS. – SOURCES FERRUGINEUSES FROIDES DU CROMLECK} \par Dion Chrisostôme attribue aux Druides la\linebreak science de l'art de guérir ; cet art, dit un autre\linebreak auteur, ne consistait guère que dans la prescrip-\linebreak tion de quelques bains, et Pline décrit avec\linebreak complaisance les noms des plantes médicinales\linebreak dont les Celtes faisaient usage, avec les prati-\linebreak ques bizarres employées pour les recueillir. On\linebreak peut admettre aisément que les Druides connais-\linebreak \pagebreak\linebreak