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Lvlc-268

\centerline{259} \hypertarget{259}{} \noindent «bords, comme un grand nombre d'éclats des ateliers de la\linebreak «Touraine. \par Mais un argument tout à fait péremptoire,\linebreak «c'est que le silex de Pressigny-le-Grand, en\linebreak «raison même de sa texture, serait impropre à\linebreak «la fabrication des pierres à fusil. Aussi les ar-\linebreak «chives du dépôt d'artillerie, comme l'a fait\linebreak «emarquer M. Penguilly l'Haridon, bibliothé-\linebreak «caire du Musée d'artillerie, ne mentionnent-\linebreak «elles pas que la localité de Pressigny ait jamais\linebreak «été exploitée dans ce but. » \par Cette dernière remarque de M. Louis Figuier\linebreak empêche d'attribuer aux silex de Pressigny-le-\linebreak Grand l'usage vulgaire d'une pierre à fusil.\linebreak Quelle était donc leur destination ?\INn{?} Quel était leu\qlink{annoVI}{ɹ} \INerr{leur→leuɹ} \linebreak usage \INn{usage} ?\INn{?} \par Remarquons que ces silex étaient fabriqués\linebreak chez les Turones, et le nom seul de cette tribu –\linebreak tour, voyage, – hone, pierre taillée –, indi-\linebreak que déjà qu'ils étaient taillés d'après une forme \INn{forme} \linebreak déterminée et dans le but de les emporter avec\linebreak soi dans les voyages. Néanmoins, le mot Turones \INpatro{Turones}\linebreak ne dévoile \INn{dévoile} pas la raison pour laquelle les silex de\linebreak Touraine devaient entrer dans l'équipage du\linebreak voyageur. \par La localité de Pressigny, à laquelle la tradi-\linebreak tion populaire a attaché une idée de grandeur\linebreak paraissant tout à fait hors de cause, en la nom-\linebreak \pagebreak