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\lvlchead{250} Dans ces paroles, rien ne dévoile \INn{dévoile} encore la\linebreak pratique des sacrifices \INn{sacrifices} humains, et on comprend\linebreak tout d'abord qu'il est question des sacrifices d'a-\linebreak nimaux en usage dans le monde entier. César \INpatro{César} fait\linebreak suivre ce récit, de la description du système\linebreak d'enseignement oral des Druides, puis il rapporte\linebreak que l'ordre des seigneurs ou chevaliers celtes\linebreak était entièrement adonné à la guerre, et que le\linebreak nombre de leurs vassaux était en rapport avec\linebreak les richesses\INn{richesses} plus ou moins considérables des\linebreak seigneurs. Alors seulement il ajoute : La nation\linebreak gauloise en entier est fort superstitieuse : et\linebreak pour ce « motif, ceux qui sont atteints de graves\linebreak maladies, exposés aux hasards des combats et\linebreak à d'autres périls, ou immolent des hommes\linebreak comme victimes \INn{victimes}, ou font voeu d'en immoler :\linebreak ils se servent du ministère des Druides pour ces\linebreak sacrifices ; ils estiment qu'on ne peut se rendre\linebreak favorables « les dieux immortels, qu'en donnant\linebreak la vie d'un homme\INn{homme} pour « la vie d'un homme\INn{homme} ; et\linebreak ils ont publiquement institué des « sacrifices de\linebreak ce genre. Ils remplissent d'hommes vivants des\linebreak statues énormes de leurs dieux, fabriquées au\linebreak moyen « des branches flexibles de l'osier : on y\linebreak met le feu et les « hommes périssent environnés\linebreak par les flammes. Ils pensent que les supplices \INn{supplices} de\linebreak ceux qui sont surpris dans le vol, le brigandage\linebreak ou dans quelque autre crime \INn{crime}, sont fort agréa-\linebreak \pagebreak