Lvlc-241
\newgeometry{top=1in, bottom=1.5in, left=2.4in, right=2.4in} \lvlchead{234} \par La crête naturelle venant de Cugulhou, continue\linebreak de se dessiner après avoir dépassé le Carlat.\linebreak Les ménirs renversés sont nombreux sur les\linebreak flancs de la montagne, et excitent par leur masse\linebreak une surprise bien légitime. Sur la crête, s'éten-\linebreak dant depuis le Carlat jusqu'au ruisseau de\linebreak Trinque-Bouteille, on distingue facilement des\linebreak traces évidentes du travail humain ; les Celtes\linebreak ont employé leurs soins à rendre moins larges\linebreak les solutions de continuité de cette crête naturelle.\linebreak En face du point où se trouvent la station ther-\linebreak male et l'église paroissiale, la ligne courbe faite\linebreak par l'assise de rochers porte le nom de Cap dé\linebreak l'Hommé. Un ménir était conservé à cet endroit,\linebreak et on y avait, dans le haut, sculpté en relief,\linebreak une magnifique tête du Seigneur Jésus, le Sau-\linebreak veur de l'humanité. Cette sculpture qui à vu près\linebreak de dix-huit siècles, a fait donner à cette partie\linebreak du plateau le nom de Cap dé l'Hommé (la tête\linebreak de l'Homme), de l'homme\INn{homme} par excellence, filius\linebreak hominis. \par Il est déplorable qu'on ait été obligé, au mois\linebreak de décembre 1884, d'enlever cette belle sculpture\linebreak de la place qu'elle occupait, pour la soustraire\linebreak aux ravages produits par le pic d'un malheureux\linebreak jeune homme\INn{homme}, lequel était bien loin d'en soup-\linebreak çonner la signification et la valeur. (1) A gauche\linebreak \footnote{(1) Cette tête sculptée du Sauveur est entre les mains de \newline M. Cailhol, à Alet.} \restoregeometry \pagebreak