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\lvlchead{232} \noindent suite de Roko Négro, on voit encore fort bien les\linebreak assises diverses qui servaient de support aux\linebreak ménirs ; mais ceux-ci sont renversés et dispersés\linebreak çà et là sur les flancs de la montagne, dans le\linebreak plus grand désordre. \par En arrivant au ruisseau du Bousquet, l'assise\linebreak de roches disparaît, et va reprendre dans la\linebreak montagne vers la source de ce ruisseau. Sur ce\linebreak point très élevé, on aperçoit une réunion de\linebreak fortes roches portant le nom de Cugulhou. Cette\linebreak masse n'est point en entier naturelle ; le travail\linebreak des Celtes y apparaît fort clairement dans les\linebreak huit ou dix grosses pierres rondes transportées\linebreak et placées sur le sommet du mégalithe. On pour-\linebreak rait douter que les Celtes aient voulu en faire\linebreak des ménirs, si une petite croix grecque gravée\linebreak sur un prolongement de la base n'avertissait par\linebreak sa présence de la signification attribuée à ces\linebreak grandes pierres. Les habitants du pays sont dans\linebreak la persuasion, très fausse d'ailleurs, que les\linebreak croix grecques gravées sur les roches représen-\linebreak tent des points de bornage. La véritable borne\linebreak de pierre, indiquant la séparation des terrains\linebreak de Coustaussa et de Rennes-les-Bains, est fichée\linebreak en terre\INn{terre} à vingt mètre plus loin, du côté du\linebreak nord-ouest. Cette borne est fort curieuse ; elle\linebreak porte sur la face qui regarde Coustaussa, un\linebreak écusson, sans doute celui du seigneur de ce vil-\linebreak \pagebreak