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Lvlc-205

\lvlchead{198} \par Cette citation montre que le point de départ\linebreak pris pour expliquer le terme Languedoc, est\linebreak l'interprétation tout à fait erronée de Occitania. Nous\linebreak avons déjà vu que l'expression Occitani, – hog-\linebreak sea \INerr{sea-hog→hog-sea} (hog-si), marsouin, – to-hit \INerr{to hit->to-hit} \, frapper,\linebreak – hand \IN{hand}, main\INn{main}, – la main qui frappe le marsouin –,\linebreak est attachée aux habitants des bords du golfe\linebreak de Gascogne, Cantabres et Aquitains. \par Toulouse a pu être considéré comme la ville la\linebreak plus considérable du pays voisin des Occitani, ce-\linebreak pendant ce n'est point une raison suffisante pour\linebreak que ce nom particulier, désignant une habitude\linebreak professionnelle, se doive appliquer au langage du\linebreak Languedoc, différant fort peu de celui des Aqui-\linebreak tains de l'intérieur des terres\INn{terres}, mais différant\linebreak beaucoup de celui des Cantabres. Du reste, la\linebreak langue parlée dans le Nord à l'époque dont parle\linebreak Catel employait presque autant de mots celtiques\linebreak et latins que la langue Toulousaine. \par Il y a encore une erreur fort sensible dans\linebreak l'affirmation de Guillaume de Catel, opposant la\linebreak langue d'Ouy au Languedoc, car le Languedoc est\linebreak ordinairement mis en parallèle, par les divers\linebreak auteurs, non pas avec la langue d'Ouy, mais bien\linebreak avec la langue d'Oïl, ce qui constitue une diffé-\linebreak rence considérable. Quand Guillaume de Catel\linebreak rapporte que, selon l'estimation de plusieurs, le\linebreak Languedoc a été ainsi dénommé par les Goths, il\linebreak \pagebreak