Lvlc-190
\newgeometry{top=1in, bottom=1.5in, left=2.4in, right=2.4in}
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indécise qui nous a donné ar-fearann, haute-\linebreak
terre\INn{terre}, pour Arverni. Mais quel abîme entre cet\linebreak
ar-fearann et la vérité. Les Arverni étaient\linebreak
autrefois ce qu'ils sont encore aujourd'hui,c'est \linebreak
à dire, des colporteurs parcourant la Gaule\linebreak
pour vendre des marchandises nouvelles,\linebreak
– to hare \IN{hare}, courir çà et là, – ware \IN{ware} (ouère), mar-\linebreak
chandise, chose à vendre, – new \IN{new} (niou), nou-\linebreak
veau, – et on ne pourrait point citer une seule\linebreak
ville de France dans laquelle on ne découvre\linebreak
quelque arverne enrichi par le négoce.\linebreak
$$N'est-ce pas une chose admirable de voir les\linebreak
Arvernes exercer la même industrie dans les siè-\linebreak
cles les plus reculés de l'histoire celtique ?\INn{?} Avec\linebreak
quel soin jaloux les membres savants du Neimheid\linebreak
n'ont-ils point veillé à graver exactement la \linebreak
profession d'une tribu dans le nom qu'elle portait !\linebreak
$$Après l'explication des dénominations \INn{dénominations} prises\linebreak
dans l'est et le centre de la Gaule, où le langage\linebreak
gaëlique aurait dû dominer\INn{dominer}, ne semble-t-il pas\linebreak
juste d'avancer que la langue celtique employée\linebreak
par l'Académie Gauloise était une, et que les\linebreak
différences dialectiques existaient seulement dans\linebreak
le langage populaire ?\INn{?} Le Neimheid \INtribu{Neimheid} n'était pas\linebreak
établi uniquement en Irlande, où il a laissé son\linebreak
nom attaché aux tours rondes qui subsistent en-\linebreak
core. César \INpatro{César} dit que l'institution druidique a été\linebreak
imaginée d'abord dans l'île de Bretagne, et de là,\linebreak
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