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\lvlchead{140} \noindent et prompts à l'attaque ; les Ibères \INtribu{Ibères} au contraire\linebreak étaient graves, sérieux, presque sombres, ai-\linebreak mant aussi la guerre et la soutenant avec\linebreak une opiniâtreté invincible. Lorsque les deux peuples\linebreak se sont rencontrés, le choc a dû être terrible. \par Après avoir combattu pour la possession du pays,\linebreak rapporte Diodore de Sicile, les Celtes et les Ibè-\linebreak res \INtribu{Ibères} l'ont habité en commun, en vertu d'un accord\linebreak pacifique, et ils se sont mêlés par des alliances.\linebreak De ce mélange est sortie la nation Celtibérienne,\linebreak dans laquelle le sang ibère est resté prédominant.\linebreak Les Aquitains qui, d'après leurs traditions,\linebreak ne seraient pas issus des Celtes, appartiennent\linebreak à la famille Celtibérienne, car s'ils se rappro-\linebreak chent fortement des Ibères \INtribu{Ibères} par les traits et les\linebreak moeurs, ils n'en ont pas moins adopté les habi-\linebreak tudes et les institutions des Celtes. Nous en\linebreak présenterons une preuve dans l'institution des\linebreak soldures, qui nous paraît être absolument cel-\linebreak tique quoiqu'on l'attribue généralement à la\linebreak nation ibérienne. \par \texttt{« Une} institution qui lui est particulière\linebreak \texttt{« (à} l'Aquitaine), et qui est étrangère aux\linebreak \texttt{« Gaulois,} dit le très estimable auteur de l'His-\linebreak \texttt{« toire} de la Gascogne, l'abbé Monlezun, est\linebreak \texttt{« celle} des solduriens, ou plutôt saldunes (de\linebreak \texttt{« l'Escualdunal,} zaldi ou saldi, cheval ; sal-\linebreak \texttt{« duna,} qui a un cheval, cavalier, l'eques\linebreak \pagebreak