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\lvlchead{133} \noindent \texttt{« que} de quelque banc de coquilles fossiles \INn{fossiles}, ter-\linebreak \texttt{« rain} autrefois submergé et qui aurait été rendu\linebreak \texttt{« apparent} par un soulèvement du sol, dû\linebreak \texttt{« à} une cause volcanique. Mais un savant danois,\linebreak \texttt{« M.} Steenstrup combattit cette opinion en se\linebreak \texttt{« fondant} sur ce fait, que les coquilles provien-\linebreak \texttt{« nent} de quatre \INn{quatre} espèces qui ne vivent jamais\linebreak \texttt{« ensemble}, et qu'elles ont dù, par conséquent,\linebreak \texttt{« être} rassemblées par l'homme. M. Steenstrup\linebreak \texttt{« faisait} également remarquer que ces coquilles\linebreak \texttt{« avaient} appartenu, pour la plupart, à des indi-\linebreak \texttt{« vidus} arrivés à leur pleine croissance, qu'on\linebreak \texttt{« n'y} en voyait presque jamais de jeunes. Une\linebreak \texttt{« telle} singularité indiquait évidemment une in-\linebreak \texttt{« tention} raisonnée, un acte de la volonté hu-\linebreak \texttt{« maine.} \par \texttt{« Lorsqu'on} eut découvert dans les kjoekken-\linebreak \texttt{« moeddings} tous les débris que nous avons énu-\linebreak \texttt{« mérés,} lorsqu'on y eut trouvé des restes de\linebreak \texttt{« foyers,} sortes de petites platesformes qui\linebreak \texttt{« conservaient} encore la trace du feu, on devina\linebreak \texttt{« l'origine} de ces immenses amas coquilliers. Il\linebreak \texttt{« y} avait eu là des peuplades qui vivaient de pêche \INn{pêche}\linebreak \texttt{« et} de chasse, et qui jetaient autour de leurs\linebreak \texttt{« cabanes} les restes de leur repas, consistant\linebreak \texttt{« surtout} en coquillages. Peu à peu ces débris \linebreak \texttt{« s'étaient} accumulés, et avaient constitué\linebreak \texttt{« les bancs} considérables dont il s'agit. De là le nom\linebreak \texttt{« de} kjoekken-moeddings, composé de deux mots :\linebreak \pagebreak\linebreak