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Lvlc-120

\lvlchead{113} \noindent la langue Kabyle que dans la langue basque :\linebreak néanmoins, celle-ci les reproduit dans une plus\linebreak grande pureté et permet de saisir, pour ainsi\linebreak dire, au passage, des pensées philosophiques\linebreak surprenantes, des peintures \INn{peinture} de moeurs qui ne\linebreak laissent rien à désirer. \par Dans la langue des \qlink{annoIV}{descendans} \INn{descendans} de Tubal, « les\linebreak hommes, ghizônac », \INbas{ghizônac} sont des êtres possédanᵗ\INerr{possédant→possédanᵗ}\linebreak des coutumes, c'est-àdire, des lois non écrites,\linebreak et comme la coutume, ou loi non écrite, est la\linebreak manifestation de la volonté réglée par la raison,\linebreak cette définition de l'homme\INn{homme} par le terme\linebreak « ghizônac » se rapporte parfaitement aux défi-\linebreak nitions les plus exactes qui en aient été faites,\linebreak – guise \IN{guise} (guaïse), coutume, – to own \IN{own} (ôn),\linebreak posséder. – La syllabe ac n'est dans ce mot\linebreak que la terminaison du pluriel. \par Ces êtres à coutumes conservaient précieuse-\linebreak ment le souvenir des actions hardies, courageu-\linebreak ses et les confiaient à la mémoire de leurs\linebreak enfants pour les transmettre à la postérité, et\linebreak c'est là \INspa{là} le sens de « histoire, kondera » – to\linebreak con, apprendre par coeur, – to dare \IN{dare} (dére),\linebreak oser avoir la hardiesse –. \par L'habitude d'apprendre par coeur les actions\linebreak d'éclat faites par les guerriers, ne prouve pas\linebreak cependant que l'écriture fut alors inconnue. Le\linebreak basque possède le verbe « écrire, ichkiribatzia. »\linebreak \pagebreak