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\centerline{112} \noindent dénominations \INn{dénominations} imposées par le Neimheid \INtribu{Neimheid} Gau-\linebreak lois et qui exprimaient, par l'association des mo-\linebreak nosyllabes celtiques, ce qu'ils étaient eux-mêmes\linebreak impuissants à traduire. Du reste, les noms de Cantabres \INtribu{Cantabres}, Gascons \INtribu{Gascon},\linebreak Vardulles \INtribu{Vardulles} et Ibères \INtribu{Ibères} qui leur furent donnés, sont\linebreak pris avec tant de vérité dans le vif de leurs\linebreak moeurs, qu'il leur était impossible, soit de les\linebreak changer, soit de les rejeter. \par Avant d'expliquer les noms particuliers de ces\linebreak tribus Ibériennes \INtribu{Ibériennes}, nous essaierons d'interpréter\linebreak quelques mots de la langue basque afin que sa\linebreak filiation avec la langue primitive reste indubitable.\linebreak \centerline{III} \centerline{LANGUE BASQUE.} \nosubsection{III LANGUE BASQUE.} \par Il n'est pas sans intérêt de remarquer,\linebreak par la formation des mots basques, comment\linebreak s'est faite à Babel \INtopo{Babel} la confusion du langage. Les\linebreak mots nouveaux n'ont plus la même simplicité,\linebreak ils expriment par l'association des termes primi-\linebreak tifs, des propositions tantôt figurées \INn{figurées}, tantôt\linebreak relatant un fait historique \INn{fait historique} et réel \INn{réel}. Ces combinai-\linebreak sons nouvelles sont aussi faciles à observer dans\linebreak \pagebreak