Skip to content
On this page

Cut

Allobroges


Page 178 Boudet nous parle des Allobroges en associant ce terme aux racines etymologiques suivantes :

– to alloo, animer, exciter,
– brewage , mélange de différentes bières

Le verbe alloo ici est intéressant car il signifie attirer l'attention en poussant un cri.

Le terme bière en Français est lié à la notion d'inhumation ...

La Siala


A la page 292 Boudet introduit La Siala par le texte suivant:

Je cite

Au nord-ouest de la Borde-Neuve, entre Foucilhe, la
colline embarrassée, – fus (feuss), embarras, – hill, colline
–, et le Roucats, la partie du terrain appelé Siala, – to see
(si), voir, – hall, maison –, possédait sans doute, comme
l'indique son nom, quelques demeures celtiques.

Il associe "to See" ( Voir ) au toponyme Siala alors que ce toponyme fait référence au Seigle ...

Boudet associe aussi l'anglais Hill à Foucilhe. Ce marqueur Hill semble omniprésent dans les explications etymologiques de Boudet, marqueur qui est là pour attirer nôtre attention. Quelle est donc cette colline vers laquelle Boudet semble vouloir nous diriger. Nous le verrons plus tard ...

De ce terrain si l'on regarde vers l'est on peut voir le [[col-doux]] et vers le sud le Serbaïrou . Il faut aussi remarquer que "demeure" est aussi un synomyme de tombe lorsqu'on l'associe au terme "dernière".

d  001

Ille-et-Vilaine


A la page 165 Boudet nous parle des Redones et du département d'Ille-et-Vilaine. Il explique que le terme Ille viendrait de l'anglais Hill ce qui est faux . Ce terme vient de «île».

Je cite Boudet

Il est utile de remarquer que le département d'Ille-et-Vilaine
comprend la plus grande partie du territoire des anciens
Redones ; il reçoit son nom des deux rivières l'Ille et
la Vilaine qui y prennent leurs sources. Ille, hill, signifie
colline ; Vilaine – to will (ouill), vouloir, – to hem, entourer
–, se rattache aux pierres levées placées sur les collines
et entourant la tribu des Redones. Le rapport et la convenance
entre le nom des deux rivières et celui de Redones
sont-ils purement fortuits ? N'est-ce pas une confirmation
frappante de l'interprétation donnée à Redones et suggérée
par la langue des Tectosages ?
TermeAnglo-SaxonSens
IlleHillColline
VilWillTestament
aineHementourer

On peut noter ici la présence du marqeur Hill, Colline ; ainsi que l'idée de décés via une des usages possible du terme "will" ( testament ). Le terme "Hem" , au sens d'entourer est aussi intéressant ; surtout associé à une notion de rivière . Cette notion de présence de deux rivières se retrouve aussi dans le chapître sur l'Aude .

Hilbat, hildua


A la page 115 Henri Boudet nous parle des Celtes , des Basques et des rites funéraires.

Je cite

"Au reste, les usages des Celtes
semblent revivre dans la langue basque ; ainsi un mort s'exprime
par « hilbat », c'est-à-dire une éminence, hill, un tumulus
: la syllabe bat dans hilbat est un article indéfini répondant
en français à un et une."

Si Boudet a raison quant à "bat" qui est en Basque un article indéfini , pour ce qui est du Basque "hil" ce terme n'a aucune relation avec l'Anglais "hill" , Colline, si ce n'est qu'il sagit d'un quasi homographe voire homophone ! En effet "Hil" en basque signifie "Tuer" en Français , en Basque on trouve cette racine dans "Hilmira", autopsie , "hil" est donc la mort et "hil bat" veut dire "un mort" ...

Etrangement ( ou pas ) Boudet se trompe avec le "Hil" de "Hil Bat" mais plus loin à la page 116 il associe bien le "Hil" de "Hiltze" à mourrir, "Hiltze" signifie en Basque "Assassiner, Meurtre" ...

Non content d'associer "hilbat" à l'anglais "hill", Colline , une parcelle de terre naturellement élevée, il associe l'anglais "hill" au français "tumulus", alors q'un tumulus est un terme d'archéologie qui désigne un tertre artificiel élevé au-dessus d'une tombe...

A la page 120 Boudet continue avec le basque et parle maintenant de l'agriculture , je cite :

"Il ne faudrait pas croire que les Basques fussent exclusivement
chasseurs. L'agriculture était certainement en honneur
parmi eux, et le terme « hildua » qui désigne la terre
que soulève la charrue en creusant le sillon – hill, éminence,
– due (diou), convenable, – montre que le labour
soigné et profond ne leur était pas inconnu."

De nouveau Boudet associe "hil" , cette fois ci de "hildua" à l'Anglais "hill" et le "dua" de "hildua" à l'Anglais "due" qui phonétise "diou" "Hildua" en Basque veut dire "mort" et n'a aucun lien avec une charrue qui creuserait un sillon ... Boudet veut-il nous dire q'une colline serait liée à "diou" , Dieu ?

Qui est donc ce dieu mort qui serait interré à Rennes-les-bains ?

Le clot das hourcés


A la page 299 de LVLC on peut lire

Les habitants du pays, quelque peu celtibériens,
n'avaient point perdu l'habitude de la chasse à l'ours, comme
l'indique le clot das hourcés , fort rapproché de la Borde-
Neuve, et appelé aujourd'hui la Loubatière.

Clot en occitan veut dire tombeau . Das signifie "de/des" en Français . Hourcés est le pluriel de Fourc/Hourc qui signifie fourche, embranchement, col ... Rien à voir donc avec la chasse à l'Ours ou aux loups.

Boudet nous indique qu'à proximité de la Borde-Neuve , à une fourche, embranchement ou à un col se trouve une tombe ...

Goundhill


A la page 239 de LVLC Boudet nous parle d'une colline du Serbaïrou, juste

en face de Bordeneuve , je cite :

L'arête de la colline porte le nom languedocien de Sarrat
Plazént (colline aimable), et en même temps le nom celtique
de Goundhill, dont Sarrat Plazént n'est que la traduction littérale
– good (goud), bonne, douce.– hill, colline –.

Le terme Sarrat, que l'on peut retrouver dans un dictionaire languedocien, a les significations suivantes :

al sarrat : en cachette
Sarrat : Hauteur, colline isolée ; ex: Sarrat de Bon et Sarrat de pierre blanche ( Hautes pyrénnées )

Le terme Plazént quant à lui est un terme Provençal trés ancien. Il veut dire : doux, agréable.

Il sagit apparemment d'une pure invention de Boudet pour nous mettre sur le chemin d'un lieu d'importance . De fait ce terme n'existe sur aucune autre carte d'aujourd'hui ou du temps passé , comme la carte d'état major du 19 eme siècle ou la carte Cassini de Rennes les Bains.

Quant au toponyme Goundhill, il est aussi totalement inconnu , Une pure invention de Boudet. De fait [[GoundAlt]] est du vieux Anglais et veut dire l'inverse de Doux ! En fait cela veut dire poison , cancer , substance purulente ... Boudet s'est apparemment bien amusé avec ce toponyme.

Boudet était un linguiste réputé et possédait sans aucun doute de nombreux dictionaires sur les langues de la région Occitane . Il a trés certainement utilisé ses resources et connaissances pour inventer ces toponymes, laissant ces indices , Goundhill et Sarrat Plazént, afin de mettre en lumière la localisation du monument dont il est question .

A la page de LVLC il dit :

Le dialecte languedocien parlé dans nos contrées, ne
paraît pas une voie bien sûre pour que l'on puisse, en la
suivant, conserver l'espoir d'arriver à un résultat important.
Néanmoins, cette voie, nous l'avons parcourue
avec patience, dans la ferme persuasion que la Providence
Divine dirigerait nos pas et nous permettrait
d'atteindre au but de nos efforts.
Lorsque le flambeau que nous cherchions avec anxiété,
s'est montré à nos yeux, son premier rayon est
tombé sur le nom des Tectosages, et ce rayon nous a
ébloui. Il était nécessaire toutefois de ne pas se livrer
pleinement à l'imagination, et dans l'intention de nous
convaincre nous-même de la réalité de cette lumière,
propre à éclairer les temps gaulois, nous avons tenté de
la faire réfléchir par les miroirs des langues hébraïque,
punique, basque et celtique. Le résultat
nous a paru sérieux, et avant de nous servir du langage
des Tectosages pour expliquer la signification des monu-
ments mégalithiques de Rennes-les-Bains, objet premier
de nos recherches, nous l'avons appliqué à l'interprétation
des noms propres pris dans ces langues diverses.
C'est pourquoi on trouvera, en premier lieu,
dans ce travail ces essais d'interprétation; car ils sont
destinés à servir de preuve décisive.

Dans ce paragraphe Boudet semble indiquer que certain noms propres , de lieux ou de tribu Celte, pourraient être le reflet d'une réalité trés pénétrante ...

Si Goundhill ou Sarrat Plazént sont des inventions il y a étrangement ( ou pas ... ) sur la carte du livre de Boudet une omission de taille ... Une colline dont le nom est le synonyme de Sarrat Plazént, un col situé de l'autre côté de la Sals, le mirroir de cette invention Boudéenne et peut-être la clef caché(sarrat)
de l'énigme. Le col doux ... Nous verrons plus tard cela.

lés-Crossés


A la page 243 Boudet nous parle du côté Est du cromleck. Tout d'abord il essaye de démontrer l'étymologie du lieu la Fajole, Fadje pour le "fa" et de l'anglais "hole" , trou ...

Plus loin boudet nous met sur la piste d'un terrain situé à Montferrand à proximité du ruisseau qu'il nomme "Coural" , or ce ruisseau existe bien sur la carte IGN mais il se nomme "Coudal" ... une erreur volontaire de Boudet , à l'instar du ruisseau "Coume" qui se nomme en réalité "Dous" sur la carte IGN .

La suite est encore plus intéressante car il nous parle d'un terrain situé entre Montferrand et le ruisseau Coudal à l'endroit où ce dernier fait un arc de cercle. Ce terrain se nomme "Crosses" , plus précisemment "lés Crossés"

Immanquablement Boudet fait remonter l'origine de "Crossés" à l'anglais "Cross" , "Croix" en français.

Or l'occitan "lés Crossés" veut dire "Les tombes" , Crossés étant le pluriel de "Cros" qui veut dire "tombe" et non pas "croix".

La Ghasse au sanglier


A la page 298 la section III présente une erreur grossière , elle est intitulée la Ghasse su sanglier , alors que l'auteur parle de la chasse au sanglier chez les Gaulois ... Sans doute pour nous indiquer que cette section du livre revêt une importance certaine et nous mettre en quelque sort en alerte .

dans cette section nous trouvons le clot-das-hourcés, qui renvoit à la notion de tombe et de col de montagne , le terme sordes qui en latin renvoit à la notion de deuil et le terme barrow qui signifie tombe, tertre ...

Un deuil , une tombe et donc un mort ... qui est donc ce mystérieux décédé ?

La Coume


A la page 293 Boudet nous parle du Village Gaulois de Rennes-les-bains par cette phrase :

Au pied du village celtique des Artigues, et près du ruisseau
de la Coume, on aperçoit un emplacement circulaire
appelé la Salasse, – sale, marché, – axe, hache –. C'était le
marché, la place publique ou se faisaient les échanges ordinaires,
les ventes et les achats du commerce intérieur.

D'ailleurs sur la carte on voit bien ce ruisseau au sud de Montferrand

A la page 290 Boudet mentionne aussi la Coume , je cite :

Le terme de tribé, – tribe (traïbe), tribu, peuplade – ; désignant
un terrain situé au sud de Montferrand, témoigne
bien que le gros de la population habitait le vallon dans lequel
coule le ruisseau de la Coume. Le ruisseau d'Alby, –
hall, habitation, – by (baï) à côté –, qui se déverse dans celui
de la Coume, traversait le village gaulois

Sur la carte on voit bien ce toponyme , tribé, et le ruisseau Alby qui se déverse dans la Coume .

Il y a un problème de taille , le ruisseau mentionné par Boudet dans le livre et sur la carte existe bien mais ne s'appelle pas la Coume mais le Dous !

Une coume en occitan est un petit cirque naturel , un vallon resserré, une vallée.

Une autre erreur a été commise par Boudet , ceci sur la carte , en effet il localise une autre Coume , celle des "Hounds"; or ce terme "Hounds" est Anglais , le terme courant est "Houns" ; de plus s'il existe bien une Fontaine das houns et un Ruisseau das houns , le terme Coume das Hounds est une erreur.

Comme on peut le voir sur le tableau ci-aprés , Boudet , semble avoir lié ces termes : Coume, Sale , Axe ( Lettre H ) , Mouvement de la Hache .

AppellationSens
CoumeVallon
AxeHache - lettre H
saleSale of the Hammer, Axe, etc.
(Involving a Movement)
saleA Steep Slope or Climb
Dialectal: A steep slope or climb,
often used in regional or local contexts
Hiempsalto eye examiner
to aim diriger
sale vente, marché
pente importante ( arch.)

Comme le montre ce tableau si on utilise un anglais dialectique Boudet nous indique de se diriger vers un vallon et plus précisement comme l'indique l'appellation "Hiempsal" vers un vallon trés pentu lié au terme H comme foussilHe.

Tribé


Sur la carte de Boudet entre les toponyme Coural et Coume Boudet fait mention d'un lieu-dit Tribé. Or tribé est un nom occitan et un toponyme désignant une bifurcation (latin trivium = trois routes).

De surcroît à la page 299 Boudet fait mention d'un lieu dit , clot das hourcés, et Hourc/Fourc , en Occitan, est synonyme de Tribé ( Fourche ).

Ces associations répétées entre "Bifurcation" et "Tombeau" dans le livre de Boudet ne sont certainement pas là par hasard.

Au début de son ouvrage , à la section III, Boudet dit la chose suivante :

Lorsque le flambeau que nous cherchions avec anxiété,
s'est montré à nos yeux, son premier rayon est tombé
sur le nom des Tectosages, et ce rayon nous a ébloui.

D'après Venceslas Kruta, archéologue et historien français spécialisé dans la culture et l'histoire des Celtes, Tectosage viendrait de tecto-sagii signifiant « chercheurs de toit » ... Or qui dit toit dit maison , couverture , tuiles ...

Boudet donne à la page 14 les explication suivante pour Tectosages :

Volkes (Volcae) dérive des verbes to vault (vâult), voltiger,
faire des sauts et to cow (kaou), intimider; Tectosages
est produit par les deux autres verbes to take to (téke to), se
plaire à..., et to sack, piller, saccager.

S'il est vrai que l'anglais "to take ...to" peut vouloir dire "se plaire à, s'adonner à " il peut aussi signifier "emmener quelq'un vers quelque part "

la phrase française "Je l'emmène vers la cache" se traduit en anglais par "I'm taking him/her to the hideout."

Cette référence à un habitat survient aussi lorsque Boudet nous parle de rajole , hole = petit logement et brique , de Kaïrolo, hole = petite maison des champs , de Fajole, hole = creux, caverne, petit logement et scarrajols, – square (skouère), carré, – rash, écoulement, – hall (haûll), maison –.

Une autre possibilité est aussi de prendre non pas le verbe "to sack" mais le substantif , sack ...

Ceci nous ammène donc à la phrase suivante :

la crypte se cache dans le sac

Toutes ces explications basées sur ces étymologies étranges , ces erreurs , ne font sens que si Boudet veut faire passer un message à propos d'un lieu à trouver ...

Pierres levées


Entre les pages 244 et 245 deux gravures de pierres apparaissent dans le livre. Si elle sont là ce n'est pas par hasard et sont là assurément pour aider le lecteur à localiser un lieu.

la pierre levée du Serbaïrou ( pierre du Dé )

PierreLeve e

Les pierres branlantes ( ROULERS )

rouler

Un point intéresant est que Carte semble être centrée sur la pierre levée sur Serbaïrou ( Dé ) et que l'intersection de la latitude des "pierres branlantes" avec la longitude du Dé tombe sur Borde-Neuve et le col doux. Nous avons regardé ce fait comme étant le seul digne d'intérêt .

La pierre de Trou ou hache celtique


A la page 255 Boudet dans un chapitre nommé "La pierre de Trou ou hache celtique" nous parle des Celtes et de l'utilisation qu'ils faisaient de certaines pierres .

je cite :

Elle représente ce qu'il faut croire, c'est-à-dire, les enseignements nécessaires
inscrits dans les grandes pierres levées – to trow (trô), croire –.

Une pierre peut-être compris ici comme une pierre tombale , associé à croire via trou/trô/trow donne une pierre tombale associée à la croyance chrétienne ...

La particule "de" en Occitan sert à exprimer l'origine...

Une hache celtique quant à elle pose question , en quoi une hache pourrait nous indiquer un lieu , à moins bien sûr que quelque chose sur Rennes-les-Bains ait la forme d'un H , quelque chose en rapport avec la topologie des lieux par exemple, la forme d'une vallée , les alentours d'une colline ou des cours d'eau. Il se peut aussi qu'un endroit de la la carte , un nom de toponyme, soit marqué par Boudet avec ce signe ou le caractère H ...

La partie gauche du h est la sals qui traverse Rennes-les-bains et croise la blanque au niveau du pont qui va vers Sougraigne , la partie droite du h est la sals qui continue à partir du pont et se dirige vers la fontaine des amours en passant devant Bordeneuve et le Serbaïrou ....

Cette phrase pourrait donc tout simplement signifier que dans la zone constituée par Bordeneuve/Col doux et Serbaïrou ( H ) se trouve une pierre tombale .

J Gourdon - RLB - 1874
Carte de J Gourdon - RLB - 1874

Borde-Neuve


dans la conclusion de la section Observations préliminaires de son livre Boudet dit la chose suivante :

Lorsque le flambeau que nous cherchions avec anxiété, s'est montré
à nos yeux, son premier rayon est tombé sur le nom des Tectosages,
et ce rayon nous a ébloui [...]
dans l'intention de nous convaincre nous-même de la réalité de cette
lumière, propre à éclairer les temps gaulois, nous avons tenté de la
faire réfléchir par les miroirs des langues hébraïque, punique, basque
et celtique. Le résultat nous a paru sérieux, et avant de nous servir
du langage des Tectosages pour expliquer la signification des monuments
mégalithiques de Rennes-les-Bains, objet premier de nos recherches,
nous l'avons appliqué à l'interprétation des noms propres pris dans ces
langues diverses.

Le terme Tectosage semble donc quelque chose pouvant nous permettre de nous approcher de la solution . Que veut dire Tectosage , quel est le signifié de ce nom de Tribu Celte ? Ce terme veut dire "Chercheur de Toit" . Boudet semble nous indiquer qu'il faut chercher un toit , une maison , une habitation ...ou un toponyme/nom propre impliquant une notion de toit.

Existe-t-il sur la carte de Boudet un toponyme faisant référence à la notion de toit ou d'abitation .

En occitan existe le terme Borde qui est utilisé pour désigner une métairie , une ferme ou un batîment associé . Ce terme intervient dans le toponyme Bordénava dont la version francisé est : Borde-Neuve , cet endroit qui se situe en face du Serbaïrou , de l'autre côté de la Sals , entre le col doux et la sals ...

le livre de Pierre


Il existe sur la pierre tombale des frères Boudet à Axat un petit livre fermé sculpté dans la dalle et situé dans le coin inférieur droit.

Une abréviation très curieuse est gravée sur le dessus : IΧΘΥΣ, Ichthus, « poisson » en Grec ancien . C'est en fait un acrostiche qui représente le Sauveur durant les débuts de l’église primitive et était utilisé par les premiers chrétiens.

Ajoutez à cela que, si l’on joint ensles premières lettres de
ces cinq mots grecs que nous avons dit signifier Jésus-Christ,
Fils de Dieu, Sauveur, on trouvera Ichthus, qui veut dire en
grec poisson, nom mystique du Sauveur, parce que lui seul a pu
demeurer vivant, c’est-à-dire exempt de péché, au milieu des
abîmes de notre mortalité, semblables aux profondeurs de la mer.
Saint Augustin, La Cité de Dieu, XVIII, 23
I (I, Iota) : Ἰησοῦς / Iêsoûs (« Jésus »)
Χ (KH, Khi) : Χριστὸς / Khristòs (« Christ »)
Θ (TH, Thêta) : Θεοῦ / Theoû (« de Dieu »)
Υ (U, Upsilon) : Υἱὸς / Huiòs (« fils »)
Σ (S, Sigma) : Σωτήρ / Sôtếr (« sauveur »)

Selon la tradition, les premiers chrétiens, pendant leur persécution par l’Empire romain, utilisaient le symbole du poisson pour marquer les lieux de rencontre et les tombes, ou pour distinguer les amis des ennemis.

Ce livre de pierre sur la tombe de Boudet n'est donc pas innocent , surtout sur la tombre de l'auteur d'un livre énigmatique tel que LVLC. Ce livre de pierre semble tisser un lien entre le monument de RLB et un tombeau chrétien des premiers temps ...voir le tombeau du premier chrétien .

Trouides


A la page 170 Boudet parle des druides :

Le mot Druide, en anglo-saxon druid (drouid), renferme
un sens bien autrement sérieux et remarquable. Il faut
considérer que César, en rapportant le nom des Druides, a
cherché à adoucir les sons durs et gutturaux de la langue
celtique et il a écrit Druides (drouides) au lieu de trouides.
Ce dernier terme permet de trouver aisément la clef de
l'énigme.
Il se compose du verbe to trow (trô), imaginer, penser,
croire, et d'un autre verbe to head (hid), prendre garde,
faire attention, – trowhead (trôhid).

Boudet , ici, insiste sur le terme Trouide, terme obtenu en substituant le D de Drouides par un T . Il semble insinuer qu'ils faut prendre garde à des termes ( Drouides est au pluriel et dans la LVLC rien n'est dû au hasard ) commençant par un 'T'. En effet, trowhead , par les explication etimologique introduit le term head ( tête, en-tête ) et "prendre garde, faire attention " ce qui appliqué à Trouide donne "T" ...

Les sons gutturaux sont formés dans le fonds de la gorge . "Gorge" un terme intéressant surtout appliqué à la géomorphologie . Ce terme fait référence à une vallée étroite, or "coume" ou "couma" est utilisée en occitan pour décrire une vallée étroite ou une gorge et il est présent dans le livre et la carte de Boudet; avec se surcroi une erreur volontaire car utilisé pour nommer un ruisseau qui se nomme le Dous.

Adoucir vient de "doux"; un toponyme de RLB ...

Cette partie de la LVLC est vraiement éblouissante de vérité. En effet dans cette section Boudet nous donne la Méthode permettant de mettre en évidence les termes de la LVLC constituant les clefs du livre : elles commencent par un T. A l'instar du roman de M. Leblanc, "ARSÈNE LUPIN GENTLEMAN CAMBRIOLEUR", oû la clef , Thibermesnil, permet d'ouvrir la porte menant au tunnel, et à la cache ...

D'ailleurs une des clefs de LVLC est contenu dans Thibermesnil ! quelle coincidence étrange ...

Il faut cependant aussi noter que Trow a plusieurs Sens dans la langue Anglaise , celui de croire mais aussi ( indicrectement ) celui de Trou ... En effet on peut trouver dans le dictionaire du Dialect Anglais de Josepg Wright ( 1898 - 1905 - date de public. ) une définition trés intéressant pour Trow :

TROW, sb.1 Sc. Nhb. Yks. Not. Wor. Shr. Glo. Som.
Dev. 1. Obs. A double boat, esp. used in salmon-spearing;
also used in pl. with the same meaning; see below.
s.Sc. Two pieces of wood, each formed like the half or section
of an ellipsis, fenced with upright boards, so as to prevent the
entrance of water. These two are conjoined by means of iron
hooks, or a cross-board; the broad part of the one being placed
towards that of the other. An interstice is left between the two
sections, so that the water is seen distinctly through it... Used
in... night-fishing on rivers for salmon. Through the interstice
by means of the lights the fishers can see and more certainly
strike their prey (Jam.). Rxb. Murray Hawick Characters (1901)
8. Dmf. Three fishers whose rude Annan voices I heard busy in
their trows in the Gallowbank pool, Carlyle Lett. (Aug. 20,
1841). N.Cy.1 Nhb.1 A double boat, consisting of two single,
narrow, flat-bottomed boats, each about ten feet long, fourteen...
TROW, subst.1 Écosse. Nhb. Yks. Not. Wor. Shr. Glo. Som. Dev. 1. Obs.
Un bateau double, utilisé notamment pour la pêche au saumon ;
également utilisé au pluriel avec la même signification ;
voir ci-dessous. s.Sc. Deux pièces de bois, chacune formée
comme la moitié ou la section d'une ellipse, entourées de
planches verticales pour empêcher l'entrée de l'eau. Ces deux
parties sont réunies au moyen de crochets en fer ou d'une
planche transversale ; la partie large de l'une étant placée
vers celle de l'autre. Un interstice est laissé entre les deux
sections, de sorte que l'eau est distinctement visible à travers...
Utilisé dans la pêche nocturne des saumons en rivière.
À travers l'interstice, à l'aide des lumières, les pêcheurs
peuvent voir et frapper plus précisément leurs proies (Jam.).
Rxb. Murray Hawick Characters (1901) 8. Dmf.
Three fishers whose rude Annan voices I heard busy in their
trows in the Gallowbank pool, Carlyle Lett. (Aug. 20, 1841).
N.Cy.1 Nhb.1 Un bateau double, composé de deux bateaux simples,
étroits et à fond plat, chacun d'environ dix pieds de long,
quatorze...

Ce terme Trow est donc indirectement lié à la notion de Trou ce qui appliqué à la Pierre de Trou est trés instructif car il pourrait sous-entendre un lien entre une pierre et un trou ; la pierre cachant le trou par exemple ...

La pierre polie, dite hache celtique, faite de jade, de serpentine
ou de diorite, affecte diverses formes. Le dialecte
languedocien la nomme pierre de Trou. Elle représente ce
qu'il faut croire, c'est-à-dire, les enseignements nécessaires
inscrits dans les grandes pierres levées – to trow (trô),
croire –. La pierre de Trou figure avec honneur sur les
manteaux de cheminées, dans les maisons de nos montagnes.
Une vague idée religieuse s'attache encore à cette
pierre, dans la pensée de quelques-uns, elle préserve de la
foudre, d'autres inclinent à croire qu'elle écarte certains
malheurs.

Kaïrolo


A la page 295 parle du kaïrolo

On peut affirmer avec certitude qu’il cultivaient le blé
puisque cet aliment était l’objet d’une distribution impartiale
et la kaïrolo
– key (ki) clef
– ear (ir), épi de blé.
– hole, creux, petite maison -,
le grenier et peut-être le silo ou souterrain renfermant la précieuse
céréale, existait toujours auprès des centres d’habitations celtiques.
Il n’y a guère, en effet, de village qui ne possède un terrain de ce nom :
la kaïrolo des Redones était située au sud de Montferrand tout près du
chemin conduisant au ruisseau de la Coume et aux Artigues. La production
du blé étant même fort abondante dans certaines régions privilégiées,
on avait recours à des mains étrangères à ces contrées, afin de moissonner
avec plus de célérité. Les Redones n’hésitaient point à louer ainsi
leurs bras pour les travaux importants de la moisson, et le nom
de Montferrand atteste leurs périodiques voyages à cet effet
– to mow (mô), moissonner, - to own (ôn), prétendre à,
- to fare (fère), voyager, - hand, main -.

kaïrolo n'est pas un terme occitan , il est inconnu et inventé par Boudet. Le terme Key semble attester qu'il est important pour résoudre l'énigme ... Boudet nous parle de la présence de souterrain utilisé pour stocker du blé , ceci prés du chemin menant à la Coume, ruisseau qui n'existe pas à Montferrand ... Nous en déduireont que ce n'est pas le lieu qui est important mais plutôt l'étymologie du terme Coume qu'il faut prendre en compte : le haut d'un vallon encaissé.

Artigue, est aussi un Toponyme intéressant car il renvoit à la notion de champ défriché, de pâturage ...

A la page 167 Boudet nous parle aussi de grenier à blé, un grenier à blé spécial utilisé en temps de guerre et disette . Ceci lorsqu'il parle de Eal-ir-Bad ; Eal étant associé à Hill , Colline . Eal-ir-Bad semble aussi inconnu ...

La Coume Das Houns

A la page 298 Boudet nous parle de la chasse aux sangliers chez les Gaulois . Il faut rappeler que dans le titre du chapitre il y a une grossière erreur d'orthographe, Ghasse au lieu de Chasse; Boudet a dû vouloir insister sur l'importance de cette partie de son livre .

Il cite le toponyme "La Coume Das Houns", toponyme inconnu des cartes IGN, en donnant comme origine à Houn l'anglais "Hound" ( chien de chasse ) . Coume/Couma signifie le haut d'un vallon et Houn veut dire "Source". Le lieu à trouver est un vallon à proximité de plusieurs ( Das ) sources,ruissseaux . Il cite aussi un toponyme connu , l'Haum moor, qui phonétiquement est équivalent d' "Homme mort". Un bel exemple d'utilisation de la langue des oiseaux ... Boudet semble insinuer la présence d'une tombe à proximité de ces jalons ...

Un peu plus loin il parle du toponyme "Clot das Hources" qui implique aussi la présence d'une tombe ( Clot ) à proximité d'un embranchement ( Hources ) ...

Rappelons que le terme Coume est utilisé aussi pour nommer faussement un ruissseau au sud de Montferrand , un ruisseau qui en réalité s'apelle le Dous ....

Tous ceci est trés intéressant et sera utile pour localiser la tombe de manière précise.

Un peu plus loins Boudet parle de l'Arcadie , d'Erymanthe et d'une peinture fabuleuse chére aux Gaulois , donc aux Français ; un lien semble exister entre cette tombe et une peinture célèbre ...Un lien avec une toile de Poussin ( Chick ) ...

Je laisse le déchiffrages du tableau aux experts ...Je me suis donné comme Jalon le livre de boudet et uniquement ce livre; et il est suffisant pour atteindre la tombe.

Donc pour résumer une tombe à proximité d'un vallon , de sources et d'un embranchement de chemins.

FoucilHe

Le terme "fossilles" est introduit par Boudet lorsqu'il cite Guillaume Catel ceci à la page 281

Je cite donc Boudet

Guillaume de Catel, dans ses Mémoires, se demande si
cette fontaine est bien celle qui se déverse dans l'étang de
Leucate. « De Leucate, dit-il, viennent grande quantité de
« grosses anguilles que l'on vend par tout le Languedoc,
« qu'on nomme anguilles de Leucate ; je ne pense pas
« pourtant qu'en cet endroit on trouve dans les champs en
« fouillant la terre, des poissons que les anciens nomment
« pisces fossiles ; ce que toutefois plusieurs auteurs ont
« remarqué comme Mêla, Strabon, Athénée au livre « hui¬
tième ; car m'en étant informé avec ceux du pays, ils
« m'ont dit ne l'avoir vu, la terre s'étant desséchée à cause
« des grandes chaleurs. »

Nous avons donc une référence à un terme intéressant car il renvoit sur deux choses , un poisson et un toponyme de la carte de Boudet sur lequel un H supplémentaire a été ajouté on ne sait trop pourquoi ; serait-il tombé du Nemheidh pour arriver là par la magie d'une erreur de typographie ...

En effet sur la carte on voit Foucile orthographié FoucilHe. Boudet , membre éminent du "Nemheidh" Catholique a-t-il voulu désigner cet endroit à proximité de Borde-Neuve et du col Doux comme un endroit intéressant ?

Si tel est le cas on devrait pouvoir localiser un poisson ... Or ceci est le cas comme on peut le voir sur les photos qui suivent :

Photo Aérienne Bordeneuve 1942 Source IGN
Photo Aérienne Bordeneuve 1942 Source IGN
Zoom Bordeneuve 1960
Zoom Bordeneuve 1962
Bordeneuve 2023
Bordeuve - 2023
Bordeneuve 1942 - Zoom
Poisson - 1942 - zoom

La signification de la présence de cet artéfact sur le terrain juste aux environs du toponyme Foussiles marqué par un H par Boudet montre bien que le livre est bien codé en utilisant les dénominations assigné par le membre du Nemheid local qu'était l'abbé Boudet .

Cet artéfact existait en 1942, soit 27 ans aprés le départ de Boudet pour un autre monde. C'est à dire 20 ans avant que la région soit sous le feux des projecteurs pour une autre affaire sur une colline avoisinante ...

Il est intéressant de signaler la présence en tête ( Head ) de cet artéfact de deux formes trés forte en symbolisme :

1 - le Triangle 2 - Une nef

Roucats - Roukats


A la page 293 Boudet parle du lieu-dit Roucats

Le Roucats, – (to ronghcast), ébaucher –, que nous
avons cité en parlant du Siala, s'étend jusqu'à la rive droite
de la Sals, est rempli de ménirs ébauchés, de tables de
pierre superposées les unes aux autres, et fait partie du
cercle intérieur renfermé dans le cromleck des Redones.
Sur les bords de la Sals et dans le Roucats, on distingue
une partie du chemin celtique qui conduisait à Bugarach.

Le terme "ronghcast" n'existe pas en anglais , il doit sagir de "roughcast" qui semble le plus proche ... le n inversé devenant un u. "Roughcast" a un sens spécifique lié à la construction et aux finitions extérieures, ainsi qu'un sens plus large lié à une surface rugueuse ou texturée. Boudet veut-il dire qu'un mélange de pierre a été appliqué sur une surface pour cacher/boucher quelque chose ?

Ce toponyme n'est sur aucune carte connue ...Une invention de Boudet.

Le toponyme Roucats est aussi orthographié Roukats ce qui pourrait indiquer une certaine importance. Boudet semble inclure des erreurs dans les termes d'importance dans la résolution de l'énigme.

Neimheid


A la page 23 de LVLC Boudet nous parle du Neimheid en ces termes:

L'identité de la langue celtique avec celle des Tectosages
devient tout à fait évidente par la décomposition des appellations
données aux diverses parties du sol gaulois et surtout
par la décomposition des noms de tribus transmis par
l'histoire; ces noms renferment, en effet, en les interprétant
par la langue Anglo-Saxonne, des indications justes, précises
et confirmées par l'histoire.

Parmi ces noms de tribus certaines semble en effet trés intéressants par les messages passés si on sait lire la langue Anglo-Saxonne et faire abstraction du ridicule de l'étymologie ...

TribuAnglo-SaxonSens Caché
Allobrogesto alloo
brewage
un cri fort ou un appel
pour attirer l'attention.
Attention ! des tombes
Ségobrigesto seek
owe
bridge
il faut(owe)
chercher(seek)
un pont(bridge)
Atacinisto add
axe
Ajouter un H
Chercher un terme
avec un H en trop ...
Volkesvault
cow
crypte
ferme
Tectosagesto take to
sack
se cacher dans le sac
Anglesto angle, pêcher à la ligneTo Approach or Pursue Something
Indirectly or Cleverly
Gépidesshape taille,prop. du corps
to head faire attention
prendre garde
faire attention à
une forme ...
Jutesto jut, avancer, saillir,
Libyeslea prairie
by à travers
à côté d'une prairie
Gaetulesto get avoir
hull une couverture extérieure,
un manteau
capuchon ( carte de boudet )
Mauresmaw panse, jabot
to wear employer, avoir sur soi pour l'usage
panse ( carte de boudet )

généraux Carthaginois

généraux CarthaginoisAnglo-Saxon(Celtique)Sens Caché
Amilcarto aim diriger
weal , prospérité
to care se mettre en peine de
Ridge or Raised Area
(Archaic or Dialectal)
se diriger vers
une Crête
Hasdrubalto haste se hâter
row bruit
to pall abattre, affaiblir
succession, série
jeter un voile sombre
pall un linceul funéraire
Annibalto annoy ennuyer
to pall
Troubler
jeter un voile sombre
pall un linceul funéraire

Rois Numide

Rois NumideAnglo-Saxon(Celtique)Sens
Mastanabalmass, amas, assemblée,
thane chef
to appal, effrayer
effrayer un prêtre
Massinissamass, amas
to inn, loger dans une auberge
to hiss se moquer
se moquer de la messe
religion...
habitation
Gulussato gull tromper, duper,
to use habituer, se servir de
duperie
Hiempsalto eye examiner
to aim diriger
sale vente, marché
diriger le regard
sur une pente
Adherbalto add, ajouter,
heir héritier
to pall abattre
jeter un voile sombre
sur un heritage
pall un linceul funéraire
Jugurthato juke s'élever
to hurt nuire, faire tort
secouer violemment
nuire
Macipsato miss manquer, perdre,
to heap entasser
to say dire, raconter
To Pass By or Over (Archaic)
a pile of stones or
a stone mound

Rois Maures

Rois MauresAnglo-Saxon(Celtique)Sens Caché
Bocchusto balk trompertromperie
Mauritaniemaw panse
to wear porter, avoir sur soi pour l'usage
to hit frapper
hand main
PériodenomTitre
118 BC – 116 BCHiempsalKing of Numidia
118 BC – 112 BCAdherbalKing of Numidia
148 BC – 145 BCGulussaKing of Numidia
148 BC – 140 BCMastanabalKing of Numidia
238 BC – 148 BCMasinissaKing of Numidia
148 BC – 118 BCMicipsaKing of Numidia

Les premiers rois franks

Page 201 - 213

RoitermeSens
Pharamondamountsignificant or important
PharamondfareTo Proceed or
Move Forward
Clodionload
Clodionhigh
Clodionowne

Cromleck

Boudet dans son ouvrage parle de l'existence d'un cromleck à RLB, il n'en existe pas , ni de menhir d'ailleurs sur la commune . La seule chose qui du point de vue toponymique qui puisse avoir un rapport avec un Cromleck est le toponyme du Cercle. En effet un Cromleck est par définition un cercle de pierres, un artéfact , une construction de la main de l'homme ...

Pour le lieu-dit du Cercle Boudet écrit la chose suiavnte:

Un second cromleck, d'une moindre étendue, est enfermé
dans celui que nous avons tâché de retracer. Partant du
hameau du Cercle, vers le milieu du flanc de la montagne,
il suit par l'Illète jusqu'au ruisseau de Trinque Bouteille, se
dessine ensuite sur la pente du Serbaïrou la plus rapprochée
des rivières de la Blanque et de la Sals, reprend au Roukats,
pour se terminer en face du hameau du Cercle, son
point de départ.

Sources froides

A partir de la page 266 Boudet nous parle des sources froides ferrugineuse du Cromleck et introduit un tableau trés intéressant par son contenu et sa disposition .

Il a trois colonnes : libellé ( 1 ) Source du Cercle ( 2) Source du Pont(et) ( 3 ).

Les noms des sources en en-tête des colonnes 2 et 3 sont étrangement suivi d'un point; à l'instar de la dernière page du livre où on peut lire "Fin" suivi d'un point final; à l'instar aussi de la carte de Boudet dont le titre fini étrangement par un point.

Le toponyme Pontet est étrangement écrit "Pont" ... En effet il y a à Rennes-les-bains 4 sources froides:

La Madeleine
Le Cercle
La Fontaine des Amours
Le Pontet

Et la source du Pontet se trouve à côté d'un pont ; Pontet ayant comme signification "Pont en Occitan.

La tableau recense la composition chimique de ces deux sources avec les abbréviations suivante : gr. ( grammes ) °C ( degrés Celsius ) c.c. ( centimètre-cube )

Boudet dit tirer ces données du bulletin de l'académie de Médecine de Paris de 1839.

Le total pour la source du Pont(et) est faux , 644 au lieu de 624. Pour le libellé de la ligne total l'abbréviation gr. pour la colonne Pont a perdu son R ...

Le nom de la tribu celte des Ségobriges , tel qu'il est expliqué par Boudet implique "un pont"; seek + bridge = chercher un pont et de plus "Pontet" veut dire "Pont/Bridge" en Occitan .

Le nom de la tribu des Angles lui ammène le terme "angle" dans le discours de Boudet.

De plus à la page 241 Boudet parle d'une meule à bras trouvée en bas de Borde-Neuve , or une meule à bras est une pierre en forme de cercle mue par la force humaine pour moudre le grain et donc à la base un cercle de pierre , tout comme un cromlech d'ailleurs ...

Nous allons prendre comme point de départ le Pont qui enjambe la sals en bas de Bordeneuve et comme point d'arrivée la source du "Cercle" et allons tracer un cercle et tracer une droite avec un angle de 621 Radians ( le R qui manque dans le tableau ); le point de départ ( 0 ) sera la source du Cercle , le sens étant le même que la description donnée par Boudet à la page 244 du Cromlech intérieur ( Cercle , Illète, Serbaïrou, Roucats ); donc une direction inverse aux aiguilles d'une montre .La direction donnée par cette droite sera nôtre axe/zone de recherche ...

Ces deux points en trop dans ce tableau semblent se faire l'écho de point en trop dans le titre de la carte et le point en trop à la dernière page du libre aprés "FIN".

Les graphes ci-aprés implémentent ces calculs/tracés ...

pont cercle

Remarquez comme la droite passe à côté du IΧΘΥΣ du col Doux ...

cercle pont 1942

Le tableau du livre

CERCLE.PONT.
Acide carbonique.........................indéterminé.indeterminé.
Carbonate de chaux.....................0 gr. 0600 gr. 140
– de magnésie.................» »0, 070
Chlorure de sodium.....................0, 0500,060
– de magnésium.............0, 1400, 150
Sulfate de soude et de magnésie...0, 1000, 120
Sulfate de chaux..........................0, 0840, 025
– de fer...............................0, 150» »
Phosphates d’alumine et de
chaux...........................................
0, 0170, 050
Oxyde de fer carbonaté et sans
doute crénaté.............................
0, 0020, 003
Matière organique........................indéterminé.0, 003
Total............................0 gr. 6030 g. 648

Le Cercle

Boudet dit ceci à la page , parlant du hameau du Cercle:

Partant du hameau du Cercle, vers le milieu du flanc
de la montagne, il suit par l'Illète jusqu'au ruisseau
de Trinque Bouteille, se dessine ensuite sur la pente du
Serbaïrou la plus rapprochée des rivières de la Blanque
et de la Sals, reprend au Roukats, pour se terminer en
face du hameau du Cercle, son point de départ.
On pourrait s'étonner à bon droit de ne rencontrer
aucun dolmen parmi ces monuments celtiques.
Nous en avons retrouvé sept ; cinq sur les flancs du Serbaïrou,
et deux au Roukats. Le plus remarquable est situé en
face de la Borde-neuve, tout près d'une grande pierre carrée,
étrangement posée en équilibre sur une roche. Ce dolmen,
fermé à une extrémité, offre l'image d'une grotte.

Cette description est intéressante et décrit un cercle à partir du point/pont qui traverse la sals à la jonction Blanque/Sals ( BS ) .

La Hache Celtique

Le termes Anglais "axe" apparaît dans les étymologie suivantes :

PagenomEtymologie
293Salasse– sale, marché,
– axe, hache –
219Atacini– to add, ajouter,
– axe, hache –
222Sparassa– spar, poutre,
– axe, hache,
– hand, main
223Carcassonnecark, soin, souci,
– axe, hache,
– to own (ôn), posséder –

En Anglais le terme "Sale" peut-être traduit par mouvement , comme le mouvement du marteau du juge qui ferme la vente ou celui d'une hache ...qui coupe la tête du condamné .

Like a sharp axe unveiling hidden truths,
the sale split through the layers, exposing
the secrets concealed beneath the surface.

Cark est un terme intéressant , il implique un secret lourd à porter ...

In the hallowed halls of his sacred knowledge,
the priest carried the cark of an ancient secret,
a whispered truth about an old hidden tomb that
he dared not reveal.

Homographes/Homophone

Pagetermecontexte
134arêteLes arêtes des poissons
135arêtearêtes aiguës
239arêteL'arête de la colline
242arêteune arête fort vive
244arêtesur quel point de l'arête...
306arêtel'arête du cap dé l'Hommé

Maison Carrée

A la page 4 Boudet écrit ceci :

Environ 300 ans avant Jésus Christ, une puissante
confédération de Kimris, celle des Belges, envahit
le Nord de la Gaule et s'en empara.
Deux tribus belges, les Volkes Tectosages
et, les Volkes Arécomiques traversèrent la Gaule,
les armes à la main, et s'arrêtèrent dans le Midi,
les Volkes Tectosages sur les bords de la Garonne,
à Toulouse, dont ils firent leur capitale, et
les Volkes Arécomiques, à l'Est des Cévennes,
avec leur centre à Nimes.

A la page 12 , chapître III, Boudet dit la chose suivante:

A une époque fort indécise et que les historiens
croient pouvoir déterminer, cependant, comme étant
le quatrième siècle avant Jésus Christ, deux tribus
que l'on dit appartenir aux Belges, les Volkes Tectosages
et les Volkes Arécomiques traversèrent la Gaule
et vinrent s'établir dans le Midi Gaulois entre
la Garonne, les Pyrénées et le Rhône.
Les Tectosages firent de Toulouse leur capitale
et les Arécomiques se placèrent à l'Est des Cévennes
avec Nimes comme point central de leur domination.

Tout ceci est conforme à l'histoire de la Gaule et cohérent . Les Tectosages à Toulouses et les Arécomiques à Nîmes.

A la page 193 Boudet dit la chose suivante :

Les Tectosages et les Arécomikes se partagèrent le midi
de la Gaule, les premiers s'étendant depuis Béziers jusqu'au
Rhône avec Nemausus (Nîmes) pour ville principale.
Nemausus, en celtique, signifie : maison de renom,
– name (nème), renom, célébrité, – house (haouce), maison –.

Ce qui est faux , exactement l'inverse de ce que Boudet décrit précedemment ... Les "premiers" , donc les Tectosages dans cette phrase, avaient pour capitale ... Toulouses.

Il associe par cette assertion erronée les Tectosages à Nîmes et à donc une fameuse maison, carré, la maison carrée de Nîmes.

A la page 201 Boudet dit la chose suivante, parlant des Vandales:

les Vandales eux-mêmes, qui n'avaient point de maisons,
et détruisaient de fond en comble les monuments et les maisons
des autres peuples, –
to want (ouâunt), n'avoir point, – hall, maison ;
tous, malgré leurs noms différents, ne laissaient pas
que d'appartenir à la même famille de Gomer.

Le terme "Famille" et "Maison" sont dans le contexte d'une lignée héréditaire, ici Gomer, synonymes ...

Associer "Hall/Maison" à "Square/Carré" n'est pas une nouveauté dans le livre ; en effet c'est ce que fait Boudet avec scarrajols; à la page 291.

Tout près des Artigues et au dessus du Bugat, une partie
du terrain porte le nom de scarrajols,
– square (skouère), carré,
– rash, écoulement,
– hall (haûll), maison –.
C'est bien là, la tuile carrée à crochets,
qui se trouve en quantité considérable, sur plusieurs
points, dans le cromleck de Rennes-les-Bains.

A la page 292 on a aussi la chose suivante:

Au milieu de la pente Est de la montagne qui regarde
Rennes-les Bains, et sur un point assez rapproché du
hameau du cercle, on distingue une grande roche,
taillée profondément de manière à former
trois des côtés d'une maison carrée.
Le terrain dans lequel cette roche est comprise,
porte le nom de Gléizole,
– clay (clé), argile,
– to ease (ize), délivrer,
– hall (hâull), maison –.
Cette maison, affranchie de l'argile ordinairement
employée dans la construction des habitations gauloises,
accuse par sa forme carrée l'époque gallo-romaine.

Le tableau suivant donne la liste des non propres qui dans la description etymologique de Boudet incorporent le terme maison, habitat ...

TermeEtymologie
Nemaususname , renom, célébrité
house maison
Tubalcaïntub vaisseaux découvert, cuve, baquet
hall maison
to coin inventer
Vandalesto want n'avoir point
hall maison
Albèreshall habitation
bear un ours
Caucoliberisto cock relever, redresser
hall maison, salle
to eye voir
to bury enterrer
Albyhall, habitation
by à côté
scarrajolssquare carré
rash écoulement
hall maison
Gléizoleclay argile
to ease délivrer
hall maison
Sialato see voir
hall maison
Matalineto mat couvrir de nattes
hall salle
to inn loger dans une auberge
Mathusalemto mat couvrir de nattes
to use se servir de
hall, salle, maison
mapaliato map tracer
hall habitation
Tubaltub baquet, cuve
hall habitation, salle
AbramHam
ham dwelling, home, or village

Comme on peut le voir il sont nombreux et ce n'est certainement pas dû au hasard .Pour certaines entrées on a aussi "tub" , équivalent de l'Occitan "coume" ...

A la page 87 Boudet dit ceci

Les maisons construites que l'auteur latin désigne par mapalia
– to map, tracer, – hall, habitation, –
n'ont pu faire renoncer la plus grande partie de
la population à parcourir en tout sens le pays pour conduire
les troupeaux dans des prairies nouvelles et plus fraîches –
new (niou) nouveau, – mead (mid) prairie

Cette description qui associe "map/carte" à une maison ainsi qu'à une prairie ( mead ) et la présence de troupeaux semble correspondre parfaitement à une maison carrée existant à Bordeneuve ( Siala ) ...

Le tableau ci-aprés liste tous les nom communs qui peuvent être considérés comme synonymes d'habitat

TermeDefinitionTerme
InnIn certain dialects may be used more broadly
to refer to a place or habitation.
Mataline
Massinissa
ichkilin
HallIn certain dialects may be used more broadly
to refer to a place or habitation.
Vandales
Albères
Caucoliberis
Alby
scarrajols
Gléizole
Siala
Mataline
Mathusalem
Tubalcaïn
mapalia
Tubal
Holesmall dwelling or a humble abodeKaïrolo
Fajole
rajole
Hamdwelling, home, or villageAbram

Analogies Visuelles

Boudet, avec une habileté artistique, façonne son récit en utilisant des analogies visuelles subtiles, telles que la forme évocatrice d'un sac,d'un estomac, ou d'un vetement pour établir des similitudes avec la topologie du terrain, guidant ainsi le lecteur de manière ingénieuse vers des endroits spécifiques dans son univers narratif.

Par topologie du terrain il faut comprendre de cette décrite par la carte dessinée par son frère, Jean Baptiste Edmond Boudet, notaire à Axat.

Langue Punique

A la page 82 Boudet nous parle de la langue Punique et utilisant comme prétexte les péripétie des rois Numides et Cartaginois désassemble les noms de ces rois pour introduire un certain nombre de termes Anglais.

Au vu des usages possibles de ces mots le fil de sa pensée nous parvient par la répétition de certains sens , sens alternatifs aux sens mis en avant dans son livre ; voire les sens donnés par Boudet lui-même.

Les noms des généraux Carthaginois Hasdrubal et Annibal introduisent le terme "pall" qui signifie abattre, affaiblir. Un sens alternatif est celui de "linceul funéraire"

Le nom du général Numide Adherbal aussi utilise le terme "pall" ainsi que "add/ajouter" et "heir/ héritier/héritage"; le sens suivant semble émerger:

  • jeter un voile sombre sur un héritage
  • une fourche ( embranchement)

Celui du Roi Numide Mastanabal pourrait signifier

  • effrayer un prêtre ( mass(messe) + thane(chef) + to appal )

Celui de Massinissa

  • se moquer de la messe ( mass(messe) + to hiss )

Celui de Gulussa

  • se servir , abuser, duper

tout comme le Roi Bocchus

  • to balk : tromper

Et ce n'est pas tout car Boudet semble aussi indiquer des particularités géologiques à prendre en compte pour trouver le monument ...

Amilcar semble suggérer de se diriger vers une crête ...

Macipsa lui de passer à côté d'un pile de pierres ... En effet un usage archaique de "miss" a ce sens .

Libyes semble impliquer la proximité d'une prairie.

Et il y a encore beaucoup à dire sur cette section du livre qui semble nous livrer des formes à rechercher sur la carte ; comme semble l'indiquer le nom de la tribu des Gépides ( shape + to head ).

Le nom des Gaetules pourrait signifier sur la carte une forme de "capuche"

Ennemis déclarés des Egyptiens, dont ils différaient
d'une manière fort sensible, les Libyes et les Gaetules menaient
la vie nomade, errant à travers les prairies – lea (li),
prairie, – by (baï), à travers, – et se faisaient remarquer par
la forme particulière de leurs manteaux, – to get (guet)
avoir, – hull, une couverture extérieure, un manteau. – Le
signe distinctif du manteau des Gaetules consistait dans le
capuchon , et le burnous algérien nous paraît être une partie
traditionnelle des vêtements portés par Puth et ses descendans.
Les Gaetules nous ont seuls permis, par la vue de
leurs manteaux à capuchon, de saisir la composition du
nom de Puth leur aïeul – foe (fô) ennemi, – to hood (houd),
mettre un capuchon .

Ici le terme "foe", enemi mais aussi opposant et opposé ... semble nous indiquer dl'aller dans la direction opposée à cette forme de capuche et donc vers la suite ( panse ).

Le nom des Maures pourrait signifier sur la carte une forme de "panse" , à la page 89 Boudet dit:

le chameau seul était propre à parcourir ces
vastes solitudes, à cause de son extrême sobriété
et de la disposition singulière de son estomac qui
renferme une poche remplie d'eau, (1) constituant
une admirable réserve qui lui permet de passer plusieurs
jours sans boire.
Les chameaux sont fort nombreux dans l'Ouest africain et
les Maures les regardent avec raison comme la richesse
principale d'une famille. Les anciens Libyes et Gaetules
connaissaient fort bien la raison de la sobriété du chameau
et de la facilité avec laquelle il voyage de longs jours,
sans s'arrêter à une source afin d'apaiser la soif ;
aussi l'employaient-ils de préférence au cheval pour
s'aventurer au milieu des déserts. Cet emploi ordinaire
du chameau dans les voyages, et la connaissance certaine
de la poche pleine d'eau contenue dans l'estomac de cet
utile animal sont la cause du nom de Maures, donné aux
Libyes mêlés d'Arméniens et de Mèdes de l'Ouest de l'Afrique,
– maw (mâu) panse, jabot, – to wear (ouér), employer, avoir
sur soi pour l'usage. – L'expression maw (mâu) désigne
bien le chameau, puisque dans la langue des Tectosages, une
étoffe faite de poil de chameau s'appelle mohair.

A noter ici l'apparition du terme "mohair" qui fait référence à un type de chèvre , et aussi un type de terrain propice à ce type d'animal , escarpé ; ainsi que celui de "mapalia" qui permet à Boudet de nous renvoyer sur la carte de son livre ...

Abram - Abraham

A la page 64 parle du nom d'Abram:

Le changement opéré par Dieu même dans le nom du
grand patriarche porte en entier sur la dernière syllabe
d'Abram : c'est dans la composition celtique de ce nom,
ham, jambe, qui est transformée en heam (him) l'enfant qui
n'a pas encore vue le jour, et cet heam renferme en luimême
l'assurance de la multiplication de sa famille. Ainsi,
Abram, l'étranger est devenu Abraham – to ape, imiter, – to
err, aller çà et là, – heam (him), l'enfant qui n'a pas encore
vu le jour, – c'est à dire l'étranger à la nombreuse descendance.
Cette interprétation par la langue celtique fait aisément
comprendre pourquoi les Arabes appel-
lent Ibrahim ce patriarche père d'Ismaël et souche de leur
famille.

Les termes remarquables sont ici "ham", "étranger", "to ape" et "heam". L'utilisation de "ham" donne une indication de la source que Boudet utilise pour son analyse étymologique, en effet "ham" dans le sens de thigh/cuisse est un usage trés dialectique et/ou archaïque ...

Le terme étranger ici semble se faire l'écho du terme Allobroge introduit par Boudet page 24.

Les termes les plus intéressants sont "ape" et "heam"; surtout si l'on prend les sens donnés par Boudet lui- même; à savoir :

  • to ape : imiter
  • heam : l'enfant qui n'a pas encore vu le jour

Pour Abraham ( apperham ) Boudet à la page 57 donne aussi les explications suivantes :

  • to ape : imiter
  • to err : errer, aller çà et là,
  • ham : jambe

Ces associations font-elles sens dans le cas de ce livre énigmatique . Comme on a pu le voir précédemment Boudet lorsqu'il parle de la tribu celte des Gépide le fait en introduisant les termes suivants :

  • shape : taille, proportion du corps,
  • to head : faire attention ; prendre garde

En clair il nous indique de faire attention aux formes ce qui sous-entend regarder sur la carte du livre ...

Si on analyse la carte de Boudet et part à la recherche d'une forme similaire à un "enfant qui n'a pas encore vu le jour" on tombe sur ceci qui se situe à Borde-Neuve ...

En renommant Abram en AbramHam ce qu'a fait le Divin a été de rajouter un H ... Ce que fait Boudet en ajoutant un H au toponyme Foussile qui sur la carte est écrit foussilHe est de faire un lien entre ces deux noms ...

La personne qui a sa tombe à cet endroit pourrait avoir une "certaine" importance .

heam

Le même endroit qui présente les formes ( shape ) de "sack/panse" ( Tectosage/Maures ) et "capuchon" ( Gaetules ) ; le siège du H Celtique ( Atacinis ) : FoussilHe .

abraham

Jésus

Dans l'ancien testament le texte biblique raconte dans un épisode le changement de nom d’Abram en Abraham et de Saraï en Sarah. Cet épisode fait suite à la naissance d’Ismaël, le fils enfanté par Hagar. Abram et Saraï reçoivent la visite de Dieu… et un nouveau nom. Ils seront désormais appelés respectivement « Abraham » et « Sarah ».

Lorsqu’Abram fut arrivé à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, YHWH lui apparut et lui dit : — Je suis le Dieu tout-puissant : marche devant ma face et sois irréprochable. J’établirai mon alliance entre moi et toi et je te multiplierai à l’infini.

Abram tomba la face contre terre. Et Dieu lui parla ainsi : — Moi, mon alliance est avec toi : tu deviendras père de nombre de nations. On ne t’appellera plus « Abram » mais ton nom sera « Abraham », car je te fais père de nombre de nations. [...]

Dieu dit à Abraham : — Tu ne donneras plus à Saraï ta femme le nom de Saraï, car son nom est Sarah. Et je la bénirai aussi et je te donnerai d’elle un fils. Je la bénirai et des nations et des rois de peuples sortiront d’elle.

Et Abraham tomba sur sa face et il rit et il dit dans son cœur : — Naîtrait-il à un centenaire ? Et Sarah une femme de quatre-vingt-dix ans enfanterait ?

Et Abraham dit à Dieu : — Oh ! qu’Ismaël vive devant votre face !

Et Dieu dit : — Certainement, Sarah ta femme t’enfantera un fils et tu l’appelleras du nom d’Isaac et j’établirai mon alliance avec lui en une alliance sempiternelle avec sa semence après lui. Quant à Ismaël, je t’ai entendu. Voici, je l’ai béni, je le rendrai fécond et je le multiplierai fortement : il engendrera douze princes et je ferai de lui une grande nation. Mais mon alliance, je l’établirai avec Isaac que t’enfantera Sarah l’année prochaine à même époque.

Un nom qui se rallonge d’une syllabe : Abram devient Abraham

La signification d’un changement de nom dans la Bible : l’ajout d’une syllabe et le passage de « Abram » à « Abraham » qui change tout :

« Moi, mon alliance est avec toi : tu deviendras père de nombre de nations. On ne t’appellera plus “Abram” mais ton nom sera “Abraham”, car je te fais père de nombre de nations. » (Gn 17, 4-5)

Mais pourquoi Dieu donne-t-il à Abraham un nouveau nom ? Ce changement marque en fait un changement de destinée. En hébreu, le terme « Abraham » est est un jeu de mots qui signifie « père de multitude ». Autrement dit, Dieu donne un nouveau nom à Abraham pour mieux révéler la bénédiction et la nouvelle mission qui lui incombe. De plus, le H est une lettre divine présente dans le nom de Dieu YHWH et donc Dieu met son nom dans celui d’Abraham comme signe de l’alliance qu'il conclut avec lui.

Certains rabbins avancent avec humour que ce rallongement du nom d’Abram est en fait l’accomplissement de la promesse que Dieu lui a adressée quelque temps auparavant. En effet, Dieu avait promis de « rendre grand » le nom d’Abram :

« Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai et je rendrai grand ton nom, et sois une bénédiction ! » (Gn 12,2)

En glissant un H au milieu du nom d’Abram, Dieu allonge son nom. Pourtant, dans ce chapitre, ce n’est pas lui seul qui reçoit un nouveau nom, mais aussi sa femme Saraï :

« Dieu dit à Abraham : — Tu ne donneras plus à Saraï ta femme le nom de Saraï, car son nom est Sarah. Et je la bénirai aussi et je te donnerai d’elle un fils. Je la bénirai et des nations et des rois de peuples sortiront d’elle. » (Gn 17, 15-16) Sarah comme Abraham reçoivent un nouveau nom, car Dieu veut les associer tous les deux à la mission à laquelle ils sont appelés. Ne pas séparer les changements de nom d’Abram-Abraham et Saraï-Sarah, c’est donc :

faire droit à ce que raconte le texte biblique, tout simplement mais aussi souligner l'appel double que Dieu adresse au couple Sarah-Abraham.

En hébreu, le nom de Dieu dans la Bible apparaît sous les lettres YHWH – avec 2 fois la lettre H. Ainsi, selon cette délicieuse interprétation, Dieu donne un H à Abraham et un H à Sarah : les époux ont chacun un H de Dieu ajouté dans leur nom.

« YHWH visita Sarah comme il avait dit. Sarah conçut et enfanta à Abraham un fils dans sa vieillesse, au temps fixé que Dieu lui avait marqué. Abraham donna son nom au fils qui lui était né, que Sarah lui avait enfanté : Isaac. » (Gn 21, 1-3)

Dans son livre Boudet nous parle de la tribu des Atacinis qu'il analyse venant des terms Anglais "to add/ajouter" et "axe/hache" et nous renvoit symboliquement à cette même lettre divine H.

Si YHWH à rallongé les noms de Abram et de Saraï en ajoutant un H, Boudet a fait de même sur le toponyme Foussile qui devient FoussilHe.

Il semble avoir même suggéré par une forme ( shape ) dessinée sur la carte que ce H ajouté à Foussilhe serait lié à la forme d'un enfant à Naitre :

Le changement opéré par Dieu même dans le nom du
grand patriarche porte en entier sur la dernière syllabe
d'Abram : c'est dans la composition celtique de ce nom,
ham, jambe, qui est transformée en heam (him) l'enfant qui
n'a pas encore vue le jour, et cet heam renferme en luimême
l'assurance de la multiplication de sa famille. Ainsi,
Abram, l'étranger est devenu Abraham – to ape, imiter, – to
err, aller çà et là, – heam (him), l'enfant qui n'a pas encore
vu le jour, – c'est à dire l'étranger à la nombreuse descendance.

A la section VI , "JOSUÉ – JÉSUS SAUVEUR. – GOLIATH ET DAVID." Boudet parlant de la racine du nom de Josué/Iehosuah, ("i, he, u, i"), écrit la chose suivante :

Aussi la traduction hébraïque de Josué par iehoscua, sauveur,
a-t-elle fait supposer que le nom de Jésus, sauveur et
rédempteur du genre humain, devait dériver de la même racine ;
car l'ange apparaissant à saint Joseph lui adressa ces paroles :
Joseph fils de David, ne craignez point de prendre avec vous Marie
votre épouse, car ce qui est né en elle, est l'ouvrage du
Saint-Esprit : et elle enfantera un fils à qui vous donnerez
le nom de Jésus : en effet, il sauvera lui-même son peuple
en le délivrant de ses péchés.

Comme on peut le constater Boudet trace un lien entre cette racine "i, he, u, i" et Jésus lui-même et Foussilhe , ce toponyme en haut de Borde-Neuve contient tous ces lettres.

Cette fameuse Hache celtique de Boudet n'est qu'une image qui est là que pour qualifier la nature du personnage dont la tombe se trouve dans les environs , pour en répérer l'emplacement ...

synthese

Les Angles

Dans son livre l'abbé Boudet fait mention de la tribu des Angles . Il en donne la définition à partir de la page 136, parlant des køkkenmøddinger du Danemark:

Cette tribu appartenait aux Tectosages établis entre le Rhin et
l'Oder ; c'était celle des Angles, – to angle, pêcher à la
ligne, – et ce nom significatif dit trop haut les occupations
habituelles de ce peuple, pour que l'on puisse sérieusement
refuser de le reconnaître comme l'auteur des kjoekkenmoeddings

Il en donne la définition à TROIS reprises d'ailleurs:

TermeFrançaisRemarque
angleangletr. Angles
3 occurences
p. 16 – to angle, pêcher
p. 136 – to angle, pêcher
p. 200 – to angle, pêcher
Tri-angles
triangle

Or trois fois Angle cela fait ... le mot Triangle
Y-a-t-il un lien possible entre un triangle et
køkkenmøddinger/kjoekkenmoeddings ?

Tout d'abord nous allons nous intéresser à la légende de la carte
de la LVLC.

D'une stupéfiante ingéniosité, la légende de la carte est véritablement
multifonctions puisque de nombreuses indications y apparaissent
et suggèrent par sa disposition et contenu une forme triangulaire:

Tous les titres finissent par un "." et il y a même un
triple point "..."
La disposition des titres suggère le début d'un triangle

carte legende

Si l'on trace une droite à partir des points terminant les
libellés de la légende de la carte de Boudet vers un point
qui serait l'église de Boudet à Rennes-les-bains on obtient
la chose suivante ; une droite inclinée qui passe par FoussilHe.

triangle foussilHe

Le zoom :

triangle foussilHe zoom

et le rapport avec kjoekkenmoeddings ?
Que sont les "kjoekkenmoeddings" sinon des reste fossilisés de
nourritures ... et que veut dire FoussilHes sinon fossiles en
Occitan ... terme auquel Boudet a rajouté un H.

La boucle est bouclée et indiscutablement claire . Comme le dit Boudet plus haut :

...
ligne, – et ce nom significatif dit trop haut les occupations
habituelles de ce peuple, pour que l'on puisse sérieusement
refuser de le reconnaître comme l'auteur des kjoekkenmoeddings

Ceci confirme que ce livre a beaucoup de choses à révéler sur certaines hauteurs de Rennes-les-bains .

Pour rappel voici ce que l'on peut voir sur le site de l'IGN en 1960 au col doux ... Un addendum de Boudet à son livre ?

triangle nef

Cugulhou

L'appellation Cugulhou est un toponyme un trés particlulier dans la LVLC car il apparaît à deux endroit différents sur la carte . En effet il permet de localiser un endroit au nord-ouest ainsi q'un autre au sud-est . Les deux sont appelés Cugulhou ce qui veut dire pour Boudet

to cock, relever, redresser ugly laid difforme, vilain, to hew tailler

En arrivant au ruisseau du Bousquet, l'assise
de roches disparaît, et va reprendre dans la
montagne vers la source de ce ruisseau. Sur ce
point très élevé, on aperçoit une réunion de
fortes roches portant le nom de Cugulhou. Cette
masse n'est point en entier naturelle ; le travail
des Celtes y apparaît fort clairement dans les
huit ou dix grosses pierres rondes transportées
et placées sur le sommet du mégalithe. On pour-
rait douter que les Celtes aient voulu en faire
des ménirs, si une petite croix grecque gravée
sur un prolongement de la base n'avertissait par
sa présence de la signification attribuée à ces
grandes pierres. Les habitants du pays sont dans
la persuasion, très fausse d'ailleurs, que les
croix grecques gravées sur les roches représen-
tent des points de bornage. La véritable borne
de pierre, indiquant la séparation des terrains
de Coustaussa et de Rennes-les-Bains, est fichée
en terre à vingt mètre plus loin, du côté du
nordouest. Cette borne est fort curieuse ; elle
porte sur la face qui regarde Coustaussa, un
écusson, sans doute celui du seigneur de ce vil-
lage, et sur la face opposée, un autre écusson,
du seigneur de Rennes, accusant des différences
très grandes avec le premier. Il est inutile
d'insister sur l'assertion des habitants du
pays, par rapport à ces croix grecques,
car le nom même de Cugulhou fait la lu-
mière sur ce sujet. Ces roches sont de vrais
ménirs, mais vilains et ne présentant point la
forme ordinaire des autres pierres levées ,
...

Cette partie du texte est trés intéressante car Boudet
utilise le terme borne pour cette croix située au
Cugulhou du couchant; une "borne fort curieuse" et
il dit en plus "le nom même de Cugulhou fait la lumièr
e sur ce sujet" parlant du fait que cette croix soit
une borne ...ou pas.

Poussons donc la curiosité et traçons une droite entr
e la borne du couchant vers la borne du levant histoire
de voire par où on passe ..
.

triangle foussilHe

et on traverse le H de FoussilHe ..
.

Ce qui fait de cette colline une colline fort
embarassée ...de droites .

triangle foussilHe zoom

Moïse

A la page 75 Boudet nous parle de Moise et de la sortie des juifs d'Egypte aini que de la construction du tabernacle et de l'arche d'Alliance par Béséléel et Ooliab :

L'interprétation de Bèzeléel – bezel (bèzel),
chaton d'une bague, – to lay (lé), mettre, projeter, – to
ell, mesurer, – et celle de Ooliab, – wool (ououl) laine, – to
eye (aï) avoir l'oeil sur, – abb, trame de laine, – nous apprennent
que Bèzeléel dut faire en or battu les deux Chérubins
– share (shére) partage – up (eup) en haut - placés de
chaque côté du propitiatoire, tandis
que Ooliab fut chargé d'exécuter les riches broderies des rideaux
du tabernacle et les vêtements destinés au ministère
du Grand Prêtre.

Les termes utilisés ici pour expliquer l'origine de ces appellations sont trés intéressants et synthètisés dans le tableau ci-aprés:

NomSensCommentaires
Abel– un excellent tissu
– abb trame de laine
– to ell mesurer

abb => cardage
Moïse– to mow moissonner, faucher
– to ease délivrer
Jethro– to Shade protéger, mettre à l'abri
– raw nouveau sans expérience
Sinaï– to shine briller, étinceler, éclater
– to eye regarder, avoir l'oeil sur
Bèzeléel– bezel (bèzel) chaton d'une bague
– to lay mettre, projeter
– to ell mesurer
bèzel comme bazel prononcé en Anglais
chaton d'une bague
rainure sur une carte de compas
Ooliab– wool laine
– to eye avoir l'oeil sur
– abb, trame de laine
faire attention
au terme "Trame"
wool (ououl)
Chérubins– share partage
– up en haut
Pharan– to fare passer, voyager
– to hand, conduire par la main
Malaleel– to mall frapper avec un maillet
– to allay mélanger les métaux
– to ell, mesurer
– straight path
– "allay in the grave"
– ell = aune

Il faut remarquer la phonétique utilisée par Boudet pour Béséléel : Bèzeléel. En effet Boudet semble par là insister sur le lien avec le terme bazel ; le chaton d'une bague ou d'un instrument de visée comme un sextant ou autre instrument de mesure de précision ; sentiment renforcé par la présence du term "ell" qui est une unitée de mesure de distance et un synonyme du verbe mesurer.

Les fils verticaux qui s'étendent en longueur sur le métier à tisser sont appelés la chaîne. Ces fils sont attachés au métier à tisser et fournissent la structure fondamentale du tissu. Les fils horizontaux qui s'étendent perpendiculairement à la chaîne sont appelés la trame (ou parfois le fil de trame). Ces fils sont tissés au-dessus et en dessous des fils de chaîne pour créer le tissu. Ensemble, les fils de chaîne et de trame s'entrelacent pour former le tissu tissé. Ce processus est fondamental pour le tissage et est utilisé pour créer une grande variété de textiles. Le terme "abb" est une appellation pour Un type de fil pour la chaîne. C'est Une laine rugueuse provenant des parties inférieures de la toison, utilisée pour la trame ou le fil de trame.

NomSensCommentaires
abbLaine grossière
principalement utilisée
pour la chaîne
direction verticale
Nord vers Sud ( carte )
bazel...une largeur exactement mesurée.
Bazel ne veut pas dire autre chose.
viser une direction
à partir du Bazel

Il faut aussi noter la présence des termes "lay" , projeter , et mall , straight path / chemin direct .

Abb est une abréviation spécifique au tissage de la laine et cette abréviation est liée au cardage . Carder consiste à aligner les fibres dans le sens de la longueur. Cette action peut être comparée au brossage des cheveux. C'est d'ailleurs à l'aide de brosses à rouleaux que la laine est cardée. Après chaque carde, on retrouve un voile de laine qui est transporté d'une machine à l'autre.

En début d'ouvrage, l'abbé Boudet publie une liste de comparaisons entre mots languedociens et anglais. Or une anomalie apparaît en page 21. Une inversion de lettres met en évidence le terme "scour".

Dans les dialects Anglais du ce terme est lié au lavage de la laine ...

Et cardage est un terme phonétiquement pas loin de cardou ; est-ce volontaire ?

Une autre chose trés surprenante , ou pas ..., est que Boudet dans sa définition du term "Abb" parle de fil de Trame , or il s'agit du fil de Chaîne , le fil vertical , et nom pas du fil horizontal qui est le fil de la Trame !!!

Cette erreur volontaire semble être un indicateur de l'importance de ce terme dans la résolution de l'énigme.

Warp and weft

Maintenant venons en au tabernacle . Par quel moyen était-il transporté dans le folklore juif ; au moyen de batons ( spar ) qui passaient dans des bagues fixées dans le caisson . Et quelle lettre dans l'alphabet latin ressemble le plus à une bague ? le O ; qui d'ailleurs est répété deux fois dans OOliab ainsi que dans wOOl ...remarquez aussi les répétitions de lettres dans les termes "ell" et "abb" ; termes qui n'ont certainement pas été choisis par Boudet au hasard.

Tabernacle - Arche d'Alliance
Tabernacle utilisé pour le transport de l'Arche

Quel est donc le sens de tout cela ? que le tabernacle se touve au Basel ou au Cardou ? peu probable ; nous laisseront ça à ceux qui chassent les reptiliens à Bugarach ( private joke pour Mr P. et associés ).

Il est fort probable que Boudet nous demande de faire passer des droites par certaines des lettres "O" sur sa carte ; ce que nous allons faire de préférence dans le sens de la longueur.

La droite qui part du Cardou fait 78(G),Card(O)u,F(O)usslhe pour arriver à G(O)und-Hill ; le 6 de 786 ressemble plus à un G qu'à un 6 . Celle qui part de Lampos , le début du Cromlech, fait Lamp(O)s,F(O)ssilhe,La G(O)de,G(O)undHill.

A remarquer que l'on peu compléter facilement le triangle que fait la légende de la carte en visant le O de Cugulou , de fait passant par la croix de l'église de Boudet.

Tracage des chemins par les O
Traçages par les O

Comme vous pouvez le constater les possibilités sont nombreuses et semble former une trame qui passe assez souvent par Foucilhe , qui maintenant porte bien son nom : la colline embarrassée ...

CHAPITRE VII CROMLECK DE RENNES-LES-BAINS Bazel 229 230 243 292

Charpenterie

La herse en charpente est ce que d’autres appelle la vraie grandeur, c’est-à-dire le dessin des faces d’une toiture rabattues horizontalement. C’est l’essence même du tracé à la sauterelle puisqu’il s’agit de déterminer les plans de coupe des pièces de bois et de les ramener au sol. Une fois tracé il suffit de relever l’angle trouvé à l’aide d’une sauterelle et de le reporter sur la pièce de bois pour pouvoir la tailler. L’apprentissage de la herse est indispensable à l’acquisition de la vision dans l’espace.

316 - 433 Seel - Sile 72 Harrow

Laine

A la page 21 Boudet compare dialecte Languedocien et Langue Anglo-Saxonne pour étayer sa théorie . Au terme Scura, nettoyer il associe Sot cour (skaour), nettoyer. Deux remarques : Tout d'abord bien que la phonétique soit correcte Boudet a inversé l'orthographe , il a écrit Sot en place de To S... Le O n'a pas bougé mais le T a pris la place du S et le S a pris la place du T . Nous reviendrons sur ce point de détail plus tard .

Le terme Scour signifie nettoyer la laine . C'est un terme qui n'est plus usité et fait partie du "Vieux Langage" .

A la page Boudet parle d'Abel

Abel est le second fils d'Adam et d'Eve, mais sa mère ne
lui a point donné ce nom. Josèphe le fait dériver du mot hébreu
ebel deuil ; car, par la mort d'Abel, le deuil a fait sa
première apparition sur la terre. Pour bien saisir le sens du
mot Abel, tel que l'indique Josèphe, il ne faut point perdre
de vue une expression très fréquente dans les livres saints
désignant la mort et le tombeau; c'est l'expression inferi,
les enfers, tandis que le lieu du supplice des réprouvés et
des maudits est l'infernus ; et c'est dans le premier sens
que David, étant près de mourir, recommanda à Salomon, son
fils de punir Joab de ses crimes : « Vous ferez, dit-il,
à son égard, selon » votre sagesse ; et vous ne permettrez
pas qu'après avoir » vieilli dans l'impunité de son crime,
il descende en paix » dans le tombeau ; et non deduces canitiem
ejus ad » inferos. » (1)
...
L'Ecriture Sainte, en marquant avec soin la profession
pastorale d'Abel, semble indiquer la provenance de son
nom. Abel recueillait les belles toisons de son magnifique
troupeau ; sa main filait la laine soyeuse, et ces fils entrelacés,
formant et la chaîne et la trame, lui donnaient un excellent
tissu dont il se pouvait vêtir, – abb, trame de laine, –
to ell, mesurer.

Abel donc tissait la laine et Boudet fait intervenir dans l'étymologie de son nom le terme Abb qui est un terme trés particulier , un terme technique lié à l'industrie de la Laine. A l'instar de "Scour" , Abb est aussi un terme obsolète .

Il est est à remarquer aussi dans le livre le toponyme Garabell qui est introduit dans le chapitre sur les carrassiers de l'Aude qui semble inciter le lecteur à faire attention à Abel ( Gare Abel ) . La gare étant une laine grossière; il sagit là d'un terme Anglais que l'on trouve dans des dictionaires du 19 ème siècle, et plus dans les dictionaires modernes ; du language archaïque donc . L'appellation "Garumite" elle aussi fait appel à cette racine "Gare" et en plus introduit le term "Rum": singulier, drôle, bizarre. Boudet nous prévient-il d'une anomalie qui serait liée à la laine ? Il est aussi intéressant de voir dans l'étymologie des appelations "Frison" et "Saxon" les termes "fils" et "descendant" qui apparaissent. La polysémie de cette association de mots fait qu'ils peuvent soit faire référence à une filiation soit au tissage ...

Le tableau ci-aprés syntétise ces faits :

AppelationDécompositionPage
Frison– free indépendant
– son, fils, descendant
p. 203
Saxons– to sack piller
– son, fils descendant
p. 16
Garabell– gare, laine grossière,
– bell, clochette
p. 221
Abel– abb, trame de laine, – to ell, mesurerp. 43
Arabes– to hare courir çà et là
– abb, trame de laine
p. 63
Ooliab– wool laine,
– to eye avoir l'oeil sur
– abb, trame de laine
p. 75
Abendoa– abb, trame de laine,
– to endue , se revêtir
p. 122
Garumnites– gare laine grossière
– rum singulier, drôle, bizarre,
– neat bêtes à cornes
p. 195
Carcassonne- cark, soin, souci,
– axe, hache,
– to own posséder
– Cark une vieille unité de mesure
pour le poid de la laine
= 1/13 sarplar
Mathusalem– to mat, couvrir de nattes,
– to use se servir de,
– hall, salle, maison.
– mat a thick woolen covering for the bed
Thibet...le plateau de la Grande Tartarie et
du Thibet ...
Un tissu de laine fine
autrefois utilisé pour les robes.
Jethro– to Shade protéger, mettre à l'abri,
– raw (râu) nouveau, sans expérience
– Shade Un fourreau, surtout un
fourreau pour les aiguilles à tricoter
Lapurdum– to lap, lécher, – ord, bord– lap a thick roll or sheet
of cotton, wool or the like
in various stage of manufacture
Laban– to lap, envelopper, entortiller
– to hand, se saisir de
– lap a thick roll or sheet
of cotton, wool or the like
in various stage of manufacture
Ségor- to sayA woollen cloth formerly
made by families for their own use
Saraï- to sayA woollen cloth formerly
made by families for their own use
Saré- to sayA woollen cloth formerly
made by families for their own use
Esaü- to sayA woollen cloth formerly
made by families for their own use
Macipsa- to sayA woollen cloth formerly
made by families for their own use
Fine- to fine4. v. To disentangle and free wool from the coarse parts.

J'ai introduit ce terme Abb dans une vidéo précédente , "Moïse", où j'analyse ce terme Abb comme une volonté de Boudet d'indiquer une direction à partir du Bazel , une droite qui traverserait FoussilHe pour atterir sur le G/o de GoundHill.

Et il y a effectivement quelque chose de singulier dans le livre concernant Abb

L'Ecriture Sainte, en marquant avec soin la profession
pastorale d'Abel, semble indiquer la provenance de son
nom. Abel recueillait les belles toisons de son magnifique
troupeau ; sa main filait la laine soyeuse, et ces fils entrelacés,
formant et la chaîne et la trame, lui donnaient un excellent
tissu dont il se pouvait vêtir, – abb, trame de laine, –
to ell, mesurer.

Boudet a inversé dans la définition de Abb le nom du fil qui descend , il s'agit du fil de chaîne et non du fil de trame comme il est écrit dans son livre ...

Ce n'est pas la seule bizarerie liée à la laine dans l'ouvrage de Boudet ; en effet il a , à la page 12, inversé des caractères et écrit "Sot cour" en place de "to scour" ; verbe lié au dégraissage de ... la laine !

PB Le mans , 21 Janvier 2024

IΧΘΥΣ


à venir

Photos


Carte de Boudet

carte 1886 scan

Livre

Livre

Abbréviations

tr. Tribu oc. Occitan ar. Archaique dia. Dialecte top. Toponyme NP Nom de Personne chap. Chapitre edf English Dialect Dictionary pr. J.Right - Oxford Univ.

Erreurs

La liste des erreurs de Boudet dans son livre. Par erreurs nous entendons les erreurs "volontaires" dans le livre. Un exemple frappant est "sot cour" en lieu de "to scour" pourtant clairement signalé par la transcription phonétique skaour entre parenthèses.

PagedescriptionNote
Observ.
Prélém.
numérotationon passe du III
au V
IV est manquant
Table des
Matières
numérotationPage 310
cha. VII sec. III
24 au lieu de 249
220lettre manquantePage 201
Les Atacini ne doivent
donc point leur nom la rivière d'Aude,
"à" manque
193Capitale des Volkes Tectosages
Nîme au lieu de Toulouse
43inversion fil de chaîne et
fil de trame
dans définition de Abb
terme lié au tissage "de la laine"
Abb = fil de chaîne
sens vertical
20"te Pick" en place de
"to Pick"
terme lié aux céréales
21"Sot cour" en place de
"to scour"
terme lié au "lavage de la laine"
dégraissage
298Ghase au sanglier
en place de Chasse au sanglier
importance du C et du G
Cugulhou et G dans les altitudes
tracages des droites
sur la carte
220manque un "à" 1ere ligne
à la rivière d'Aude
Alder
Aude
275erreur sur total de
source du Ponte
Le-Cercle => Pont Sals-Blanque
275erreur sur nom de
la source du Ponte
Le-Cercle => Pont Sals-Blanque
275erreur sur abbré-
viation "g" au lieu de "gr"
Le-Cercle => Pont Sals-Blanque
292fus ( feuss )manque s à fuss
292de_meures en place
de de-meures
importance de "meure"
sens de "mort"
293pé_nètre en place
de pé-nétre
Naître
293ronghcast en place de
roughcast
retournement du "u"
roughcast
esquisser de manière
rudimentaire
?
310sommaire
24 en place de 24?
renvoi à la page 24
137hullcouverture extérieure, mantean
manteau <--> mantean
inversion du u qui devient un n
carteHounds en place de Hounsinsiste sur Houn
173phonétique de Oats pour Carnutes : Ôst en place de Ôts ( inversion )
137phonétique de Manteau pour Vardules : Mantean en place de Manteau ( inversion )

Aune

Le terme Aune sembre être une des clé du livre ; la traduction en Anglais étant Ell et apparaît une seule fois lorsque Boudet parle du terme Passel - associé à Bazel .Il apparait 5 fois à la page 220 ; là où un "à" a été oublié ... 2 fois page 221, 2 fois page 222, 1 fois page 223, 1 fois page 227, 1 fois page 18 - associé à aune .

Fourche

Vocabulaire

[[Vocab]]